Problématique

 

De quelle manière le souvenir de cette femme peut maintenir l’homme dans le présent ?

 

Introduction

 

Après la lecture du poème « sables mouvants » appartenant au recueil Paroles de l’auteur Jacques Prévert publié en 1948, on remarque que les thèmes traités sont par exemple de rejet á la guerre et l’amour. Mais ici on nous parle de la recherche du bonheur individuel à travers le souvenir d’un ancien amour.

C’est alors qu’on se demande de quelle manière le souvenir de cette femme peut maintenir l’homme au présent.

Pour pouvoir répondre à ceci on commencera par l’étude de la tendresse et l’amour, suivi par la mélancolie des images évoquées.

 

Progression

I. La tendresse et l’amour

- Comparaison : Algue avec maîtresse, vers (4 à 5)

- « sables du lit » vers 6 à tissus, draps moulants, accueillants

- Répétition vers (1, 2, 3) ou vers (7, 8, 9) puis au vers (12, 13)

- Rappelle à une chanson, cyclique à un souvenir qui revient constamment qui fait                   référence au mal contre la beauté ou cruauté contre magie de leur relation.

- Champ lexical de la mer : « marées » vers 2, « algue » vers 5, « sables » vers 6, « mer » vers 7, « vagues » vers 11 à symbole liberté et pureté de son amour.

- « Et toi » vers 4 enjambement, exclusivité d’un vers qui change rythme.

 

L’auteur nous laisse alors entendre une femme pleine de douceur de laquelle l’auteur est profondément amoureux or c’est un amour parti, se sont les souvenirs qui sont dans sa mémoire mais qui ne lui appartient donc plus.

 

II. La mélancolie des images évoquées

 

- « Au loin déjà » vers 3 : longtemps depuis qu’elle n’est plus avec lui.

- « mer s’est retirée » vers 3 : métaphore au départ de la maîtresse d’où personnification de la femme avec la mer.

-« tes yeux entrouverts » vers 10 : endormie, rêve à souvenir flou, lointain.

- Pas de portrait physique de la femme appart la peau à renforce idée du souvenir flou, pas clair, manque d’information.

-« deux petites vagues son restées » vers 11 à peu de souvenirs, sens connotatif vague de la mer et vague de général, superficiel, imprécis. Or assez pour se « noyer » vers 14 dans sa mémoire.

 

Cette maîtresse, même si rien ne lui est très clair dans sa mémoire, c’est suffisant pour revivre la sensation de bonheur et de tranquillité tel comme l’est la mer.

 

Conclusion

 

Le poète nous montre que son souvenir est alors la seule chose qui fait qu’il ait envie de vivre. C’est son souvenir joyeux, il l’évoque avec telle douceur comme celle de la liberté et nature de la mer, sa pureté. C’est là que la sensation revient, d’un temps passé et qui ne reviendra pas, c’est seulement le souvenir qui reste, mieux quelque chose que rien.

On pourrait alors douter si cette joie n’est pas une fantaisie, si le souvenir de l’aimée est une dépendance pour le personnage pour devenir heureux dans le moment actuel.