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Par Valentina et Daniela

Le texte que nous allons étudier est un extrait du chapitre 25 de Gargantua, écrit en 1534 par François Rabelais, écrivain humaniste de la renaissance et auteur de Pantagruel, œuvre condamnée la même année par la Sorbonne. Rabelais a étudié chez les Franciscains et chez les Bénédictins.

François Rabelais naît à La Devinière, près de Chinon vers 1494. Il reçoit une éducation qui le conduit, sans vocation, à l’état monastique. Le jeune François commence ses études à l’abbaye des bénédictins de Seuilly. Il se livra à l’étude approfondie des langues anciennes : latin, grec et hébreu. A l'encontre des préceptes chrétiens, Rabelais suit des études de médecine à la faculté de Montpellier et devient médecin en 1532 à Lyon. Rabelais quitte Lyon pour Rome en Italie en 1534 avec Jean du Bellay. Il fait des recherches en botanique, en pharmaceutique, en archéologie. De retour en France, il reprend ses fonctions à l’hôtel Dieu et publia, La Vie très horrifique du grand Gargantua, père de Pantagruel. Il meurt le 9 avril 1553 à Paris. Il est enterré au cimetière Saint-Paul.

L’ouvre de Rabelais comporte cinq livres avec l’idée d’une ouvre homogène, relatant les aventures de trois générations : Grandgousier, Gargantua et Pantagruel ne serait venue á Rabelais qu’en 1546.

Dans ce passage du chapitre 25 de Gargantua, Picrochole, roi voisin de Grandgousier voit ses hommes s'attaquer à l'Abbaye de Souillé car il a déclaré la guerre sous de faux prétextes et de mauvaises raisons. Grandgousier trouve aide et réconfort auprès du frère Jean des Entommeures qui prend le parti de le défendre. Dans le but de répondre à la question de savoir en quoi cet extrait est une parodie des romans de chevalerie et une satire de la guerre, nous verrons dans un premier temps l'aspect parodique de notre passage et enfin, en deuxième partie, la condamnation de la guerre et ses fausses valeurs.

Sur cet extrait, nous nous demanderons comment Rabelais remet en cause les valeurs de l’époque ?

Pour répondre a cette question nous verrons tout d’abord la satire épique et la manque du respect pour la religion évoquées dans cette texte.

 

 

 

L1-6 « Dans l’abbaye il y avait alors un jeune moine cloitré, nommé Frère Jean des Entommeures, jeune, vigoureux, gaillard, joyaux, bien adroit, hardi, entreprenant, décidé, grand, maigre, fort en gueule, le nez avantageux, beau débiteur des prières, bel expéditeur de messes : pour tout dire un vrai moine s’il en fut jamais depuis que le monde moina. »

Cloitré = jeu de mots.

Cela montre que les autres moines font ce qu’ils veulent quand ils veulent (toute en fonction de l’hypocrisie).

Jean des Entommeures = Nom du personnage long et compliquée qui signifie littéralement « celui qui fait du hachis de ses ennemis ». Parodie du registre comique.

Accumulation des adjectifs laudatifs (physique et moral) pour lui montreur jeune et dynamique avec la figure habituelle du moine Il y a un décalage entre a tonalité admirative, le lexique élogieux et l’inutilité des actions. Faussement admiratif, la narrateur souligne la vacuité et l’inutilité des actions des moines.

 

L7-8 « En entendant le vacarne que faisaient les ennemis dans l’enclos de vigne, il sortit pour voir ce qu’ils faisaient. »

-> Procédé du registre épique.

 

L-11 « Tout ahuris comme fondeurs de cloches »

-> Illustre la peur des moines de mourir et leur croyance en dieu qui montre une sorte d’hypocrisie.

 

L12 « im, im, pe, e, e, e,… »

->Critique des pratiques religieux superstitieux = sorte d’hypocrisie. (chant ancienne).

-> Vocabulaire Familier « bien chante » oxymore.

 

« les pauvres diables de moines » se moque des moines en les associant à leur opposé, le diable. Il s’agit de dénoncer la nature proprement diabolique des moines (l’expression ne peut passer pour un simple juron dans le contexte du XVIe siècle).

 

 

L21-26 « Mais, dit le moine, le service du vin, faisons en sorte qu’il ne soit pas troublé.. »

-> Service divin, prolongé par le maxime comique, la boisson et le vice qui se sont proches du péché, jeu de mots, une autre montre d’hypocrisie chez les moines. Chiasme et jeu de mots mettent en valeur la confusion entre le profane (boisson = plaisir) et le sacré (le vin de messe)

 

L26-30 : « Sur ces paroles, il ôta sa grande robe et se saisit du bâton de la croix, qui était en cœur de sorbier, long come un lance, tenant bien en main et parsemé de fleurs de lys, presque toutes effacées »

-> Remise en cause du respect a Dieu : robe consacré a l’église et comparé avec des choses militaires pour introduire la bataille du moine contre les ennemis. (Détournement).

-> Des plus, les inscriptions des fleures de lys dont penser que frère jean agit pour les intérêts du Roi (François 1er)

 

L36 « La cervelle, aux autres il rompait bras et jambes, a d’autres il démettait les vertèbres du cou, a d’autres il disloquait les reins, ravalait le nez, pochait les yeux, fendait les mâchoires, renforçait les dents dans sa gueule… »

-> Met en place de son langage de médecine qui dénote son savoir et études sur la science.

-> registre épique : commencement de la bataille

-> Pécher : faire du mal aux autres.

-> De plus, le discours est ici pris d’un bégaiement en contraste avec ce qui est dit « tu ne craindras pas l’assaut des ennemis » L’absurdité constatée vient d’une parole religieuse en contradiction avec les sentiments profonds des moines.

 

Parodie du combat épique, sur le mode comique, d’une tradition des romans de chevalerie et des chansons de gestes depuis l’archevêque Turpin dans La Chanson de Roland.

 

Le nom de frère Jean est une dénomination propre : le nom est

composé intentionnellement et forme sens : entamures ie « chair à pâté ».

 

La parodie du combat épique passe par :

- le choix de l’arme : le bâton de la croix ce qui montre de la désinvolture vis-à-vis des objets sacrés.

- l’habillement : le froc en écharpe

- l’usage incongru et grotesque des objets : les tambours et les trompettes sont remplies de grappes de raisin.

- la comparaison dépréciative entre les ennemis et les « porcs »

- l’amplification systématique des blessures détaillées avec raffinement dans un effet d’hypotypose et d’hyperbole encore renforcée par l’accumulation de verbes d’action.

 

On peut conclure sur cet extrait que Frère Jean des Entommeures est un personnage très représentatif de l’œuvre. Rabelais a pris Frère Jean comme porte-parole. Frère Jean semble être aussi bon à l’oral que Rabelais l’est à l’écrit. Frère Jean est un idéal qui engage la lutte sans attendre de miracle. Dans toute cette extrait Rabelais critique et dénonce les pratiques inutiles et l’hypocrisie des moines sur sa propre religion, la manque de respect, le langage familier, las comparations, le registre épique et la parodie qui nous donne le comique ici, se sont les facteurs qui nous montrent comment Rabelais nous montre les valeurs de l’époque a l’église.

Par Fabiana

François Rabelais, écrivain du XVI siècle qui a eu une carrière ecclésiastique, est connue par ses romans qui dénoncent l’église et la religion de l’époque, en ayant comme conséquence l’interdiction des plusieurs des ces ouvres. Un exemple de ces critiques à la religion est Gargantua (1534), que raconte l’histoire d’un géant du même nom et de sa particulière formation.

Nous nous trouvons ici devant un extrait du chapitre XXV de ce livre, dans cette scène on peut voir le jeune moine Jean des Entommeures, qui combat l’armée de Picrochole, ennemi du père de Gargantua. Dans ce texte les thématiques de la guerre et de la religion sont touchés.

Nous nous demandons en quoi on peut voir que Rabelais met en cause les valeurs de son époque.

L’examen du texte portera d’abord sur l’analyse du texte comme une satire épique, pour ensuite voir la manque du respect pour la religion (et plus spécifiquement en vers les moines) présente dans le texte.

 

 

Dans ce texte l’auteur se livre à une satire épique, fait constatable dès les premières lignes, au moment où Jean des Entommeures, l’héros de l’extrait, nous est présenté. Jean, qui est décrit á la première ligne comme un « jeune moine », joue ici le rôle d’un héros épique. On peut voir ça dans les lignes 1 á 6, où la description du moine a place. Dans cette description le personnage nous est présenté comme un homme magnifique, dans l’aspect physique comme psychologique. Il est «jeune, vigoureux » et « grand, maigre, fort en gueule, le nez avantageux », dans les lignes 2 et 3, qui nous révèlent du début du chapitre les admirables qualités physiques de Jean qu’arrivent pas à laisser en arrière ses aussi merveilleuses caractéristiques psychologiques : « gaillard, joyeux, bien adroit, hardi, entreprenant, décidé… beau débiteur de prières, bel expéditeur des messes », lignes 4 et 5. Dans ces citations on peut voir comment une énumération est présente, qui a comme effet une exagération de la génialité du héros, cette technique nous rappelle aux registre épique typique des épopées, où les héros son exagérément extraordinaires et qui son décrits généralement avec des hyperboles. On peut voir une hyperbole á la ligne 5 : « Un vrai moine s’il en fut jamais depuis que le monde moina ». Plus tard dans le texte, a partir de la ligne 30, on voit comment le moine se bat avec l’ennemi, et on peut voir une deuxième fois les caractéristiques démesurés de notre héros, dans un bataille qu’a elle aussi un style épique.

La bataille de Jean des Entommeures en vers Picrochole et son armée est si exagérée qu’elle arrive á être absurde, en s’agissant évidement d’une burle aux guerres de cette époque. Nous nous trouvons ici devant le frère Jean que ce bat tout seul en vers plusieurs hommes : « il donna si brusquement sur l’ennemie » ligne 31, en gagnant très facilement « qu’il renversa

comme des porcs », ligne 34. On peut voir le comique de cette situation et la burle qui existe ici dans le fait que sa seule arme est sa croix : « Et du bâton de la croix », ligne 31. A partir de la ligne 36 jusqu'à la ligne 44 on a une explicite explication de ce que le moine faisait avec ses ennemis, cette explication est remplies des hyperboles : « Défonçait les omoplates, brisait les jambes, déboîtait les hanches, émiettait les tibias » á la ligne 40, et tout ce paragraphe est une énumération de ce qu’il a fait avec les hommes. On a aussi une répétition (en plus d’une énumération): « aux autres il rompait bras et jambes, á d’autres il démettait les vertèbres du cou, á d’autres il disloquait les reins ». On constate aussi la comparaison de l’ennemi avec des animaux, dans las ligne 3 : « comme des porcs » et dans la ligne 42 « comme des chiens », cette comparaison ne respecte pas les codes de chevalerie, c’est qui est un indice aussi de qu’on est dans un parodie du registre épique.

 

En plus de la parodie du registre épique, on va voir dans ce texte une deuxième ridiculisation de la part de l’auteur : c’est la manque de respect en vers la religion. Cette manque de respect est ici á travers les moines, auxquels Rabelais dénonce par sa manque de sérieux et de croyances vis á vis de Dieu. On peut voir ça a l’arrivée des moines ennemis, dans la ligne 12, quand ils chantent : « im,im,pe,e,e,e,e,e,tum,um...» aux lieux de Impectum inimicorum ne timueritis (ne craignez pas l’assaut des ennemis). On est ici devant une ironie très forte, car ils chantent sur pas craindre mais ils sont morts de peur, en ayant pas confiance dans le salut et, par conséquence, en Dieu. Il fait une insistance sur ce fait a la ligne suivante quand, avec un oxymore qui joint le vocabulaire familier et le vocabulaire courant, il se moque de la façon dont laquelle chantent les moines : « bien chié chanté, Vertudieu ».

Ensuite on peut voir dans les lignes 20-21 une paranomasse « service divin/service du vin », qui fait une insistance sur le vin et son importance, en s’agissant presque d’une blasphème du a son rapprochement au pêché. On peut voir aussi un pêché quand il y a un détonement des vêtements/objets religieux en objets militaires dans les lignes 27 á 31 : « ôta sa grande robe », « se saisit du bâton de la croix » et « le froc attaché a la ceinture ». Dans ce moment on peut constater une espèce de « trahison » au commandement de Dieu, qu’interdit de tuer.

Finalement, quand la batailla a déjà commencé plusieurs technicismes de médecine qui son mentionnés, comme par exemple « suture lambdoïde » á la ligne 44, qui font allusion a la dissection (interdite par l’église) et qui nous rappelle que Rabelais a exercé comme médecin.

 

 

On constate donc, en fin d’analyse de cet extrait de Gargantua (XXV chapitre) de François Rabelais, que l’auteur met en cause les valeurs de son époque tels que la religion et la guerre (dans une époque des guerres religieuses), mais il le fait d’une manière satirique, en dénonçant les

moines et l’Église et en faisant une satire type épopée, en nous montrant un héros et un bataille épique d’une manière très exagérée.

Par Joaquin

François Rabelais, écrivain français du XVIème siècle qui vit proche à l’église, critique celle-ci d’après ses œuvres, interdits à cette époque pour ces idées révolutionnaires et anticléricales pas acceptées. Rabelais exprime dans ses récits héroï-comiques une leçon d’humanisme nouveau derrière le rire. C’est le cas de Gargantua (1534), un récit qui raconte l’histoire d’un jeune géant et sa formation.

Nous sommes dans un extrait du chapitre XXV de ce livre, une scène où Frère Jean des Entommeures, un jeune moine, aide Grandgousier, le père de Gargantua, avec son ennemi Picrochole et son armée.

Nous nous demandons comment Rabelais fait-t-il pour dénoncer la guerre et la religion dans Gargantua.

L’examen du texte portera d’abord sur le portrait du jeune moine, suivi par la parodie des récits d’épopée et finalement par la satire.

 

 

 

Frère Jean des Entommeurs était un jeune moine cloitré dans l’abbaye qui aidera Grandgousier contre son voisin Picrochole et son armée qui veulent attaquer la ville de Seuillé, l’abbaye et les vignes du père de Gargantua.

Tout d’abord dans le premier paragraphe le moine est décrit avec une énumération d’adjectifs qualificatifs : ‘jeune, vigoureux, gaillard, joyeux, bien adroit, hardi […] ‘ (v. 2-5) mais en les réaffirmant les uns avec les autres avec des synonymes : ‘gaillard’, ‘fort’, ‘vigoureux’, ‘grand’ ; et en les opposant sans aucun sens : ‘maigre’, ‘grand’, ‘fort’ pour démontrer en fait la grande contradiction qu’apparait dans l’extrait (la religion et la guerre).

Au moment de la rencontre entre le moine et ses ennemis en met en évidence aussi une autre caractéristique du Frère Jean, l’intolérance et la violence contre ceux qui n’exercent pas avec Dieu : ‘que fait ici cet ivrogne ? qu’on me le mène en prison. Troubler ainsi le service divin !’ (v. 20-21)

Finalement, après la bataille du moine contre l’armée, on décrit Frère Jean des Entommeures pas seulement, comme son nom le dit exactement, comme ‘celui qui fait du hachis de ses ennemis’ sinon aussi comme un gros héros. La grande scène du massacre est décrite comme la victoire de la bonté contre le malheur : ‘le moine face aux ennemis avec le bâton de la croix’ donc tous ces soldats ont mort au nom de Dieu avec les mains de ce moine exemplaire.

 

 

L’utilisation de la satire par Rabelais est montrée dans la grande bataille du moine contre ses ennemis comme une parodie des récits d’épopée. Récits poétiques qui racontent les aventures d’un héros (le moine) et où intervient le merveilleux.

Le héros se bat dans cette scène pour une cause noble (Dieu) avec une arme symbolique : le bâton de la croix, ‘long comme une lance’ (v. 28) qui symbolise la chrétienté, et la royauté symbolisée aussi dans l’extrait : ‘parsemé de fleurs de lys’ (v. 29). L’auteur avec ‘l’ancienne escrime’ (v. 35) montre aussi la satire contre ces personnages anciens des récits d’épopée. Le moine se bat seul contre tous, il y a une opposition entre les verbes d’action du héros avec ceux de ses ennemis : ‘aux uns il écrabouillait la cervelle, aux autres il rompait…’ (v. 36) c’est une construction antithétique pour montrer la différence en nombre des combattants mais aussi pour démontrer le comportement héroïque, implacable et impitoyable du moine comme le héros qui incarne l’ordre : ‘il donne si brusquement sur les ennemis, qui, sans ordre…’ (v. 31-32).

Rabelais montre cette bataille extraordinaire comme un combat comique ridiculisé par son exagération même : ‘au nombre de treize mille six cent vingt-deux’ (v. 46) et par le registre familier utilisé pour quelques

définitions : ‘gueule’ (v. 39), ainsi qu’avec un rythme spécifique dans les énumérations d’une violence burlesque : ‘il écrabouillait la cervelle’, ‘il disloquait les reins’, ‘renforçait les dents dans la gueule’ (v. 36-40).

 

Finalement, dans l’extrait Rabelais montre son opinion contre la guerre d’après la satire de cette scène comique.

Il utilise un parallélisme pendant la description de la bataille : ‘aux uns/aux autres’ (v.36), ‘à d’autres/à d’autres’ (v. 37), ‘si quelqu’un/si un autre’ (v. 41 et 43) pour montrer une structure des différentes énumérations comiques comme une accumulation de plus en plus extraordinaire. Aussi il utilise une comparaison et une hyperbole dans la même phrase : ‘qu’il les renversait comme des porcs’ pour montrer le comique de la bataille.

Dans l’extrait on peut trouver deux champs lexicaux : celui de la violence (entommeures, ennemis, brusquement, rudement, frappant, écrabouillait, rompait, démettait, disloquait, ravalait, pochait, fendait, brisait, armée) et celui de l’église (moine cloitré, débiteur de prières, messes, cloches, Dieu, Saint-Jacques, croix, fleurs de lys, froc) ce qui montre d’une manière comique et exagérée la grande contradiction qu’apparait dans l’extrait avec la guerre et la vie religieuse d’un moine et l’église comme une satire anticléricale et une critique contre la guerre religieuse.

 

 

 

En conclusion Rabelais il a créé son personnage, Frère Jean des Entommeures, une caractérisation héroïco-comique religieuse mais cette parodie a un but très important de critiquer la manque de flexibilité du esprit religieux et donc il montre aux lecteurs une vision horrible de la guerre avec plein des hyperboles sans censure où la mort plus qu’une des conséquences sans aucune importante, un de plus ou pas ne fait rien. Il n’ignore pas la violence potentielle de la guerre et il critique la hypocrisie des batailles religieuse parce qu’avec l’excuse de Dieu tuer est un fait héroïque quand il

est vraiment un simple attentat contre les droits que tous les hommes ont, vivre.

Par Juan Manuel

Commentaire Gargantua, Chapitre XXV

 

L’œuvre qu’on va étudier est Gargantua, écrit par François Rabelais en 1534, un humaniste de l’époque. Celui-ci, qui avait publié la séquelle de Gargantua en 1532, et reçu une réaction hostile par la Sorbonne, college de théologie. Le roman va presenter une critique envers la corruption de l’église et ses corruptions.

Dans cet extrait, le voisin de Grandgousier, Picrochole, envoie son armé attaquer l’abbaye de Seuillé. Là, un jeune moine, Jean de Entommeures, vas défendre l’abbaye des attaquants.

Maintenant, on peut se demander comment l’extrait est une parodie de l’église et des romans de chevalerie ?

Pour cela on étudiera en premier place la parodie du roman de chevalerie pour comprendre la satire de l’institution sacrée.

 

 

 

On commencera avec la satire de la guerre et l’épique avec le portrait du frère Jean, qui avec son nom : << Des Entommeures>> (l.2), déjà remet en cause l’introduction d’un personnage héroïque, par l’utilisation du registre épique.

Ce nom est suivi d’un portrait physique du frère : <<Jeune […] Bel expéditeur des messes>> (l2-5).

L’énumération de ces caractéristiques, toutes physiques, montre un exemple de la figure du héros parfait et jeune, mais pas fort dans l’aspect spirituel.

Quand le frère Jean va partir en combat, les vêtements avec un sens religieux <<Ota sa grande robe>> et <<Se saisit du bâton de la croix>> deviennent plutôt un symbole de magnificence, mais aussi est en contradiction avec le dogme de ne pas tuer.

La scène de combat devient plutôt un combat épique qu’un acte noble. Les blessures qu’il provoque sont décrites avec du détail : <<Écrabouillait la cervelle […] épine dorsale>>, ici, non seulement les connaissances des sciences par Rabelais nous décrit une scène plus crue, mais celui-ci rend le registre épique utilise une parodie, les exploits nombreux du frère Jean : <<comme des porcs>> et <<Comme des chiens>>

Comparent les ennemies avec des animaux, et les multiples soldats qu’il tue :<<treize […] vingt-deux>>, prend un valeur hyperbolique qui montre l’héroïsme épique et chevalier comme ridicule, qui serait un cas similaires avec la religion

 

 

 

L’aspect religieux de l’extrait s’introduit par la présentation du frère Jean <<un jeune moine cloitré>> (l.1), la référence au reclus de frère Jean expose du début une comparaison sur la condition qu’un moine devrait vivre, et cette ironie et renforcée dans la description de Jean, qui dans ces caractères exemplaires, contraste avec le portrait des moines. Mais aussi, le manque des références d’une spiritualité

Peut nous démontrer le manque d’intérêt envers Dieu, comme la qualité <<beau débiteur des prières, bel expéditeur>> (l.4), ceci est plutôt un sarcasme démontrant l’hypocrisie de la religion.

De l’autre côté, les moines qui se trouvent dans le vacarme prend une attitude pathétique, ils concentrent dans un lieu <<où étaient réunis les autres […] ahuris comme fondeurs de cloche >> (l.10-11), la comparaison ici met en valeur la manque de foi dans les moines et quand ils chantent ses hymnes <<im, im, im […] rum, um>>(l.13-14), a la place d’un chant, il sort un bredouille tremblant et peureux qui démontrent que leur motivation pour chanter n’est pas dieu mais le désespoir de se sauver.

A ce moment, le frère Jean remarque leur faiblesse vulgairement <<bien chié chanté>> (l.13), la moquerie par l’expression chié est un terme familier, et donc, la négligence des croyances pendant cette situation est double, la lâcheté et la blasphème.

Alors l’expression <<Adieu paniers, vendanges sont faites ?>> est une parodie des paraboles, qui met le vin dans une priorité plus élevée en comparaison á Dieu.

Ainsi, par le ridicule, Rabelais nous présente les valeurs bouleversé de l’église.

 

 

 

En conclusion Rabelais peut exposer non seulement une vision critique de l’église de l’époque, lâche et détachée du vrai sentiment, mais grâce au ridicule des faits, aussi une parodie des récits de chevalerie par les nombreux actes épiques et la massacre qui oublient le vrai sens de leur foi.