Isidora Ibarra  & Constanza Swett 

                      

                L’extrait que nous allons étudier est issu du roman Gargantua. Ce roman a été écrit par François Rabelais, né en 1483 et mort en 1553. Il a été moine, médecin et écrivain humaniste de la Renaissance. Dans ce roman il raconte une histoire de géants dont tous les chapitres retracent la vie du géant Gargantua depuis sa naissance, son éducation en passant aussi par la guerre qu’il eu menée contre Picrocholine.  Toutes ses œuvres échappent de peu à une interdiction officielle, car il s’y montre très irrévérencieux envers une partie du clergé et dénonce l’ignorance des moines et l’absurdité des guerres.  

               Dans cet extrait le père de Gargantua est en guerre contre son voisin Picrochole.  Les armées de Picrochole pillent la vie de Seuillé avant d’attaquer son abbaye, et tout particulièrement ses vignes. C’est alors qu’apparait un personnage emblématique de l’œuvre de Rabelais, Frère Jean des Entommeures, sur lequel repose en partie la satire du monde monacal.  Alors, on peut voir que l’auteur passe de la critique de la religion aux guerres de religion.

               C’est pourquoi nous nous demanderons en quoi cet extrait peut être humaniste.

                Pour ce faire nous verrons donc tout d’abord dans une première partie  que ce récit est porteur de savoir, puis nous nous intéresserons  à la remise en cause des valeurs médiévales faite par Rabelais, pour enfin étudier la satire du monde monacal dans ce récit.

 

 

             

 

                  En ce qui concerne le roman comme un récit porteur du savoir, à  la ligne 28-29 « et parsemé de fleurs de lys »  Rabelais symbolise la royauté et fait référence à François 1er, donc le roman prend avec la guerre picrocholine une dimension politique.  Au travers de cet épisode, l’auteur sortait François 1er contre Charles Quint (Picrochole). Egalement à la ligne 32-33 « qui, sans ordre, ni enseignent, ni tambour, ni trompète, gaspillaient dans l’enclos » cette énumération montre a quel point l’armée de Charles Quint est désorganisée.  Et à  la ligne 34 « il les renversait comme des porcs » avec cette comparaison on peut voir qu’il continue a critiquer l’armée ennemi, qui se comportent plus comme des barbares que comme des soldats. D’une autre partie, à  la ligne 43-44 « il lui réduisait la tête en miettes a travers de suture lambdoïde » cette emploi du lexique médiéval (lambdoïde) nous montre que ce récit n’a pas seulement le projet de divertir, mais qu’il est aussi porteur de connaissances.  Egalement à la ligne 48-52 « jamais l’ermite Maugis[…] de la croix » il fait une comparaison avec la chanson du geste « quatre fils d’Aymon » il fait alors une référence a une autre œuvre, donc Gargantua est aussi un roman de connaissances. À partir de ces deux derniers citations, on peur déduire que le récit a une dimension humaniste.

          En définitif, dans ce roman on trouve une dimension humaniste et aussi politique par la guerre Picrocholine. Maintenant on verra la remise en cause des valeurs médiévales.

 

 

 

                   En ce qui concerne la remise en cause des valeurs médiévales, on peut remarquer une description qui met en valeur le comique de l’accroitement du moine à  la ligne 30-31 « vêtu de sa casque, le froc accroché à sa ceinture », dans cette description on voit une parodie de la geste épique donc une remise en cause du roman de chevalerie et des valeurs du moyen âge. Egalement à  la ligne 36-40 « aux uns […] tibias » on peut remarquer une accumulation qui renforce la dimension parodique et donc une insistance sur la remise en cause des valeurs médiévales. D’une autre partie, à  la ligne 33-35 « frappa à tort et à travers selon l’ancienne escrime » l’auteur avec cette comparaison se moque des techniques des combats médiévales. De même que, à la ligne 41-42 «  si quelqu’un […] et l’éreintait comme un chien » cette comparaison nous permet d’affirmer que la façon de se battre était contraire aux lois, aux règles du combat chevaleresque.

 Donc on vient de voir que la remise en cause de valeurs médiévales ou Rabelais se moque des techniques de combats, et  ou la parodie de geste épique  est très présente. Maintenant on verra la satire du monde monacal.

 

 

             

                    En ce qui concerne la satire du monde monacal  on peut voir que Rabelais fait une dénonciation de la corruption qu’il existe à l’Eglise. Il fait emphase sur l’importance qui donne les moines au vin. A la ligne 9 «  vendangent l’enclos dont dépendait la boisson de toute l’année », cet euphémisme sert  à évoquer ironiquement que les moines consomment énormément du vin. Ainsi que, à la ligne 14 « adieu paniers vendanges sont faites » Rabelais utilise le champ lexical du vin pour exprimer l’inquiétude de Frère Jean pour la perte du vin, ce qui est inattendu pour un moine.  Egalement à  la ligne 21-22 Prieur : «  service divin » et Jean : « service du vin » avec ce paronomase Frère Jean transformant service divin en service du vin critique les moines qui pensent plus à boire qu’a prier.  D’une autre partie on voit le manque de respect vis-à-vis de Dieu par les moines, à  ligne 2 «  Jean des Entemmeures » c’est un nom paradoxal pour un moine qui est censé propager l’amour de Dieu et la paix sur terre, donc c’est un moine particulier. À la ligne 12 « im,im,pe,e,e,e,e,tum,um,in,i,ni,mi,co,o,o,o,o,o,rum,um » ces bégaiement montrent que les moines sont paralysés par la peur. Leur chant, signifiant normalement « Ne craignez pas l’assaut des ennemies », montre l’ironie féroce de Rabelais vis-à-vis du monde monacal et dénonce les moines qui doutent de l’existence de Dieu. Egalement à la ligne 15-18 «  Cordieu ! », « Vautre saint Jacques ! », « pauvres diables au diable » avec ses jurons plus les références au diable on peut voir une critique de la vie monastique puisque Frère Jean, en jurant montre son manque de respect vis-à-vis de dieu et une dimension comique due à la remise en cause des valeurs de l’Eglise. À la ligne 28-29 on remarque une insistance sur la remise en cause de la vie monastique « Bâton de la croix, qui était en cœur de sorbier », c’est une apposition pour mettre en valeur l’essence de l’arbre utilisé par la croix. Il utilise une paronomase sorbier/sorcier pour indiquer que ce bois était considéré comme le bois de sorciers, donc de magie et sorcellerie alors un bois hérétique.

 

 

En conclusion Rabelais expose une vision critique de l’église de l’époque, différente de ce que nous connaissons, il nous montre que ce récit n’a pas seulement le projet de divertir, si non aussi qu’il est porteur de connaissances, mais avec le ridicule des fait on peut dire que c’est une critique aux valeurs médiévales et ou la parodie du geste épique est très présente. On peut faire une relation entre Don Quichotte et Gargantua que fait une remise en cause des valeurs médiévales et Don Quichotte que c’est une parodie de roman chevalerie.

Envoyé par Camila

Nous sommes en présence d'un extrait du chapitre XXV de Gargantua écrit en 1534 par François Rabelais qui a été un écrivain humaniste de la renaissance. Il est né en 1494 à Chinon et il à mort en 1553 à Paris. Rabelais se situe dans le courant humaniste qui se développe en Europe au XVème siècle, et se réfère aux textes antiques des Grecs et des Romains anciens.

L’oeuvre de Rabelais comporte cinq livres avec l’idée d’une ouvre homogène, relatant les aventures de trois générations : Grandgousier, Gargantua et Pantagruel ne serait venue à Rabelais qu’en 1546.

Dans ce passage du chapitre 25 de Gargantua, Picrochole, roi voisin de Grandgousier voit ses hommes s'attaquer à l'Abbaye de Souillé car il a déclaré la guerre sous de faux prétextes et de mauvaises raisons. Grandgousier trouve aide et réconfort auprès du frère Jean des Entommeures qui prend le parti de le défendre.

Sur cet extrait, nous nous demanderons en quoi ce texte est-il représentatif des idéaux humanistes.

Pour répondre a cette question nous verrons tout d’abord la satire de la vie monacale, deuxièmement on verra la remise en cause des valeurs medievales et en fin en verra que c'est un récit porteur du savoir.

Annonce du plan:

I-La satire de la vie monacale:

       1. Registre comique

       2. Manque de respect à dieu

       3. Contradiction entre l'image d'un moine et celle de Jean des Entommeurs.

II-La remise en cause des valeurs medievales:

       1. Critique des armées

       2. Parodie de la geste

III-Le récit porteur du savoir:

       1. La royauté

       2. Dimension humaniste

 

LA SATIRE DE LA VIE MONACALE

Nous pouvons voir qu'il y a une registre comique pour critiquer la vie monacale, on peut le voir avec une comparaison à la ligne 11 "tout ahuris comme fondeurs de cloches" qui sert à ridiculiser les moines, aussi on peut le vour avec un réseau lexical du vin, plus une forme injonctive et une indice d'émotion à la ligne 15 à 18 "ceps et raisins", "rien à grapiller", "que boirons-nous" et "donne-moi à boire!" qui montre une décalage entre les inquiétudes de Jean, c'est un moine qui pense surtout à s'ennivrer plutôt qu'à prier dieu. On peut voir aussi qu'il y a du manque de respect vis à vis de dieu, on peu le voir avec des références au diable, à la ligne 15 à 18 "cordieu!", "ventre Saint-Jacques!", "pauvres diables" et "au diable" que montre une manque de respect au dieu quand le frère Jean jure, c'est une remise en cause des valeurs de l'église, aussi il y a une paranomase à la ligne 21 à 22 prieur: "service divin" et Jean: "service du vin" qui montre que Frère Jean transforme service divin en service du vin, c'est une registre comique mais en même temps c'est une critique des moines qui pensent plus à boire qu'à prier. On peut voir une contradiction entre l'image d'un moine et celle de Jean des Entommeurs avec l'énumeration de la ligne 2 à 5 "jeune, vigoureux, [...] bel expediteur de messe" on perçoit des termes qui ne correspondent pas à ce qu'on imagine d'un moine, il ne s'agit pas d'un portrait exemplaire.

Après ce qu'on a vu on peut se rende compte que ce texte se moque de la vie monacale, maintenant on verra la remise en cause des valeurs medievales.

 

LA REMISE EN CAUSE DES VALEURS MEDIEVALES

Deuxièmement nous pouvons voir qu'il y a une critique aux armées, on peut le voir avec une énumération à la ligne 32 à 33 "qui, sans ordre, ni enseigne, ni tambour, ni trompette, grapillaient dans l'enclos" qui montre à quel point l'armée ennemie est desorganisée et une comparaison à la ligne 34 "il les renversait comme des porcs", ces deux citations montrent une critique des armées de Charles Quint qui se comportent plus comme des barbares que comme des soldats. Aussi on peut voir qu'il y a une parodie de la geste, on peut le voir avec une description qui met en valeur le comique de son accoutrement à la ligne 30 à 31 "vêtu de sa casaque, le froc accroché à sa ceinture" que c'est une remise en cause du roman de chevalerie et des valeurs du moyen-âge et avec une comparaison à la ligne 34 à 35 "frappant à tort et à travers selon l'ancienne escrime" qui montre que se moque des techniques de combat médiévales. Aussi on peut le voir avec une accumulation et exagération à la ligne 36 à 49 "aux uns [...] tibias" que renforce la dimension parodique et donc comique de cette geste, et avec une comparaison à la ligne 41 à 42 "si quelqu'un [...] et l'éreintait comme un chien" c'est une façon de se battre contraire aux lois, aux règles du combat chevalresque.

Après ce qu'on a vu on peut déduire que le texte se moque des valeurs medievales, enfin on verra que le récit est porteur du savoir.

 

LE RECIT PORTEUR DU SAVOIR

Troisièmement nous pouvons voir qu'il y a de la royauté, on peut se rende conpte à la ligne 29 "et parsemé de fleurs de lys" que montre que le roman prend avec la guerre picrocholine une dimension politique, au travers de cet épisode, Rabelais soutien François 1er contre Charles Quint (picrochole), aussi on peut voir qu'il y a une dimension humaniste dans le récit, on peut le voir avec une exagération et une lexique médical "lambdoïde" à la ligne 43 à 45 "il lui réduisait la tête en miettes à travers la suture lambdoïde" que montre que c'est un roman que n'a pas que pour projet de divertir, c'est aussi un porteur de connaissances de savoir, et on puet le voir avec une comparaison avec la chanson de geste "les quatre fils Aymon" à la ligne 48 à 52 "jamais l'ermite maugis [...] de la croix" qui confirme le côté parodique de ce récit, fait référence à une autre oeuvre et on peut dire que Gargantua est aussi un roman porteur des connaissances.

 

Pour conclure on peut dire que c'est un extrait avec des critiques et des registres comiques, et on peut se rende compte que ce texte est humaniste car il y a satire de la vie monacale, remise en cause des valeurs medievales et enfin on peut dire que c'est un récit porteur du savoir.

 

On peut faire un comparaison entre le texte et la suivante question: "Pourquoi l'église perd l'autorité qu'elle avait?", la répose est simple, dans l'extrait on peut voir les moines ridiculisés et ça montre la perdre de cŕedibilité dans l'église et la critique que fait Rabelais a l'église corrupte.