Constanza Swett,  Isidora Ibarra

      Sonnet LXV La continuation des amours


                 Le poème qu’on va étudier àété écrit par Pierre de Ronsard , né en 1524 et mort en 1585, c’était un écrivain Français de la Renaissance, qui appartient a la Pléiade, des poètes  qui luttaient pour défendre la langue française, l’enrichir et développer l’art poétique. Il écrit un recueil des sonnets décasyllabiques institulé Les Amours. En 1555 il écrit La Continuation des Amours

            « Le sonnet LXV de La continuation des Amours est adressé à sa muse Cassandre Salviati, sa nouvelle inspiration dont il dédie des poèmes d’amour écrits a la manière de ses modèles antiques ou humanistes. Il s’agit d’un sonnet en alexandrin avec des rimes embrasées et suivies.

               C’est pourquoi nous nous demanderons en quoi ce poème est- il représentatif   de la poésie du mouvement de la Pléiade.

              Pour ce faire, nos verrons donc tout d’abord dans une première partie le poète sujet de son poème dans ce sonnet puis nous nous intéresserons a la réclusion du poète, pour enfin étudier les références a l’antiquité.  

 

 

                En ce qui concerne le poète comme sujet de son poème nous pouvons remarquer l’utilisation du langage soutenu, comme par exemple dans le V2 « Huis » du latin ostium mot vieilli et savant, qui remplace le mot « porte » aussi au V3 « si rien » utilisé comme quelque chose au sens  étymologique du mot latin « res ». Donc le poète montre sa forme de concevoir la poésie au travers de l’utilisation du langage soutenu pour montrer son objectif qui est le même de la Pléiade, d’enrichir la langue française  et de mettre cette langue au même niveau du grec et du latin.

Ensuite Ronsard utilise la première personne pour montrer qu’il est sujet de son poème V1 « Je » V2 « Moi »,  V6 « Mon » donc on sait qu’il parle seulement de lui, de ses sentiments. Et en plus, se poème est dédié a Cassandre, sa muse, alors c’est un poème d’amour donc il évoque le registre lyrique.

Comme on sait déjà le poète exprime ses sentiments dans son poème mais  il est si concentré d’accomplir son objectif qu’il provoque dans son poème un effet de réclusion.  Maintenant nous verrons la réclusion du poète.

 

               Ronsard montre sa détermination à ne pas être dérangé pendant sa lecture de l’Iliade au travers du champ lexical de l’enfermement V2 « Ferme » verbe a l’impératif qui montre aussi sa forte volonté pour que son valet ferme la porte . En plus au vers 4 «  Combien pesante est ma colère »  il utilise une hyperbole pour montrer sa forte colère au moment qu’il sera dérangé. Aussi il donne des consignes a son valet pour ne pas être dérangé V5 A V8 « Chambrière/ vienne », «  De quoi/Je mange ».

Mais on remarque une rupture entre les deux quatrains et le sizain, grâce au connecteur d’opposition «mais », il utilise une conjonction de subordination qui introduit un subordonné circonstanciel de condition « si » (V9) pour passer des formes injonctives à une forme hypothétique ou le ton du poète se radoucit. Au vers 9 il nomme sa muse « Cassandre ». Il montre la force de sa passion pour elle, qui est la seule àpouvoir le détourner de l’Iliade  V10 «  Ouvre lui tôt la porte » qui montre aussi l’insistance sur la rapidité avec laquelle Ronsard veut être informe vis-à-vis de Cassandre.

 On peut voir que son amour par Cassandre est le motif de réclusion du poète appart de la lecture de l’Iliade car Cassandre n’était pas seulement le nom de sa muse mais aussi il fait référence à la fille de Priam de Troie donc àl’antiquité.

            On remarque que Cassandre est un personnage de l’Iliade donc on ne sait pas s’il fait la lecture de l’Iliade pour la beauté de son récit ou pour se rapprocher de Cassandre au travers du personnage de Troie. On voit toujours une insistance sur le fait que seule Cassandre peut le déranger de sa lecture avec le connecteur d’opposition V13 «  Au reste » qui est aussi un homophone avec Oreste, un personnage de l’Iliade.   C’était un Atride, fils du roi Agamemnon et de Clytemnestre.

Autre référence A l’antiquité c’est V2 «, Corydon, » le nom du valet donné par Ronsard qui est en apposition pour faire une emphase. En même temps il fait une référence au berger des pastorales et aux poètes Théocrite et Virgile. Par ailleurs il a une complicité avec son valet, pour qu’il respecte ses désirs V5 « Notre ».

Dans autre côté le fait qu’il ne veut pas être dérangé c’est car il veut lire l’Iliade en trois jours. Ces trois jours symbolisent la trinité et ils font référence au nouveau testament, trois jours entre mort et résurrection, donc il fait référence àDieu.

            « L’Iliade d’Homère »V1 est un des premiers poèmes épiques qui permet a Ronsard de produire de poèmes, c’est l’innutrition : Les penseurs ingèrent des textes, des idées, les digèrent, se les approprient pour créer quelque chose de nouveau. Ce thème est de nouveau évoqué aux vers 7 et 8 « je mange » « bonne chère » il utilise le réseau lexicale de nourriture pour créer un double sens entre la nourriture terrestre et spirituelle.

 

 

                   On sait que Ronsard évoque le thème de l’Iliade donc de l’Antiquité, aussi qu’il dédie ce poème a sa muse donc a l’amour et en plus il est le centre de son poème.

                 Ronsard était un des membres de la Pléiade, ils font une rupture avec la poésie médiévale et cherchent notamment a exercer leur art en français, mais ils constatent que la langue française était peur adaptée à l’expression poétique comparée au latin et italien.                      Ils décident donc de l’enrichir par la création de néologismes issus du latin, du grec et des langues régionales et défendent en même temps l’imitation des genres et des auteurs gréco-latins pour s’inspirer. Les poètes abordent quatre thèmes : l’amour, la mort, la fuite du temps et la nature.        Aussi ils imposent l’alexandrin, l’ode et le sonnet. Donc nous pouvons conduire que ce poème de Ronsard répresent la poésie du mouvement de la Pléiade.

Laura Moreno

Le sonnet  que nous allons étudier a été écrit par Pierre de Ronsard, poète français du XVIe siècle. Il est une des figures majeures de la littérature poétique de la renaissance. Ronsard fait partie de la Pléiade, un groupe de poètes qui luttaient pour défendre la langue française, qu’ils voyaient comme une langue culte du même rang que le latin. Son œuvre Continuation des Amours est composée de sonnets adressés à différentes femmes.

Le sonnet LXV est dirigé à sa muse Cassandre Salviati. Ce sonnet raconte la volonté de l’auteur de s’enfermer pour lire l’Iliade d’Homère sans interruptions, mais la seule qui pouvait l’interrompre était Cassandre, son amour.

            Ce pour cela que nous allons nous demander en quoi ce poème est représentatif de la poésie du mouvement de la Pléiade.

            Pour arriver à notre objectif, nous verrons donc premièrement le poète qui est sujet de son poème, puis sa réclusion, et enfin étudier les références à l’antiquité trouvées dans ce sonnet.

 

Le poète se représente comme sujet de son poème, il parle en première personne : v.1 : “ Je ”, pronom de première personne, v.2 : “Moi ”, pronom tonique, v.3 : “ Me”, pronom personnel en hyperbate qui donne une emphase sur le   “ Je”, v.6 : “ Mon ”, adjectif possessif première personne. On a la présence du registre lyrique qui nous montre qu’il est le centre de son poème. Ce qui nous montre aussi qu’il est le centre de son poème c’est le langage soutenu utilisé, Ronsard cherche une écriture du français correcte, plus antique et savant : v.2 : “Huis ”, du latin estium, qui signifie porte ; v.3 : “Rien”, référence à son étymologie latine, les langues antiques sont à la baisse de la culture humaniste. Le latin revient une langue de communication qui permet aux intellectuels de l’époque de parler entre eux. L’auteur utilise aussi les désirs du poète pour montrer qu’il est sujet du poème.

            Ce poème est un représentatif de la poésie du mouvement de la Pléiade perce qu’on constate un langage soutenu, mais manque voir un autre facteur que c’est la réclusion du poète pour lire un texte antique.

             La réclusion du poète montre ses volontés, il veut lire enfermé dans sa chambre et que personne ne le dérange. Pour ça il répète en début de strophes le verbe vouloir, pour affirmer fortement l’accomplissement de ses volontés : v1 : “Je veux ”, v.5 : “Je ne veux ”, v.12 : “Je veux ”. L’auteur insiste pour que personne ne rentre, il menace Corydon v.3 : “Ferme bien l’huis […] tu sentiras combien pesante est ma colère ”, adverbe d’intensité plus verbe a l’impératif. Mais toutes ses interdictions changent quand il s’agit de Cassandre Salviati, son amour. Il utilise un connecteur d’opposition au début du vers 9 : “Mais si quelqu’un venait de la part de Cassandre”, ici se forme une rupture entre les deux quatrains et les deux tercets. Une autre contradiction c’est l’ordre d’ouvrir la porte, avant il voulait rester enfermé : v.10 : “Ouvre lui  tôt la porte”, verbe à l’impératif plus indice du temps. Ça montre la force de sa passion pour Cassandre, la seule à pouvoir le détourner de sa lecture de l’Iliade.

            On peut dire que le poème a présence d’un langage soutenu, on voit aussi la réclusion du poète et  on a la thématique de l’amour présente au travers Cassandre, sa muse. Mais elle n’est pas la seule Cassandre.

 

            Dans le poème on trouve des références à l’antiquité, comme l’Iliade, une œuvre antique grecque, et un des premiers poèmes écrits : v.1 : “ L’Iliade d’Homère ”, mais aussi aux personnages : v .9 :“Cassandre ”, nom propre référant à Cassandre de Troie, mais aussi à Cassandre, sa muse. On peut dire que le poète ne lit pas seulement l’Iliade par la beauté du récit, mais aussi pour se rapprocher de Cassandre au travers du personnage de Cassandre de Troie. Le poète parle aussi d’un autre personnage, Oreste, le fils du Cassandre de Troie : v.13 : “Au reste ”, c’est un connecteur d’opposition plus homophorisation avec Oreste.

             L’antiquité est présente aussi avec Corydon, nom donné au valet : v.2 :“ Corydon”, c’est aussi une référence à la Grèce antique, au berger des pastorales et aux poètes Théocrite et virgile. On peut également trouver des références à la religión catholique: v.1-8: “Trois jours”, 3 répresente la trinité, le nouveau testament, la mort et la ressurection, et un nombre perfait que simbolize le mouvement continu et la perfection de les choses finies. Ronsard cherche la perfection et celle ci pouvait se répresenter au travers de Dieu et de la réligion.

            On peut enfin trouver dans ce poème le thème de l’innutrition,  “ingérer” des textes pour avoir des idées, et créer quelque chose de nouveau. La lectura du poème épique d’homère doit permettre à Rosard de produire des poèmes. Ces trois jours de lectura sans autre nourriture vont permettre au poète d’avoir de l’inspiration: “Je mange car je veux demeurer à requoi trois jours”, réseau lexical de nourriture plus índice de temps. Le théme de l’innutrition est un parallèle entre la nourriture terrestre et la nourriture spirituelle.

           

            Ce poème est représentatif de la poésie du mouvement de la pléiade parce qu’on trouve un langage soutenu, un français correct. On a la thématique de l’innutrition, le poéte est reclus dans sa chambre pour lire un texte antique, dans ce cas, l’Iliade. La lectura de l’Iliade permettra au poète d’avoir de l’inspiration. L’amour aussi est présent au travers Cassandre. L’auteur évoque les dieux antiques, mais aussi la réligion catholique pour s’approcher de la perfection.

            On peut dire que le mouvement de la pléiade cherche la perfection, et défend la langue française et la culture savante.

            Ce sonnet de Ronsard pourrait être comparé au sonnet 36 de Joachim du Bellay. Les deux Font référence à l’antiquité. Le poème de du Bellay sonnet 36 réprend un poème latin du premier siècle. La structure des deux poémes est la même, deux quatrains et deux tercets, en alexandrin, avec des rimes embraises et suivies, et l’essor  litteraire de l’enjambement (doctrine du mouvement). Et enfin les deux poètes Font partie du mouvement de la pléiade.  “ ”