COMMENTAIRE SUR « L’ALBATROS »

 

Nous nous trouvons en face du poème de Charles Baudelaire« L’Albatros »qui est extrait du recueil Les Fleurs du mal  daté de 1859, l’inspiration que a eu Charles Baudelaire  pour écrire ce poème a eu lieu lors de son voyage en bateau en 1841 .

Baudelaire est un artiste majeur de la fin du XIX siècles et faisant parti de la génération des poètes maudits. Et l’image que nous présente l’auteur de l’albatros, est une idée d’un être totalement étranger au monde qui l’entoure.

Durant l’étude du poème nous allons nous interroger sur la problématique suivante : De quelle manière Baudelaire évoque sa condition de poète à travers de la figure de l’albatros ?

Pour pouvoir répondre à cette problématique, nous allons tout d’abord étudier l’opposition de deux mondes présente dans le poème, ensuite nous nous intéresserons sur le mouvement des phrases et pour terminer nous analyserons l’albatros comme symbole du poète.

 

 

Pour commencer notre étude du poème nous pouvons constater qu’il ya deux espaces principaux qui sont confronté, le ciel et le pont du bateau. Le ciel en tant que l’espace de l’albatros et le bateau en tant que l’espace des hommes.

Le poème de Baudelaire donne deux visions radicalement opposées parce que quand l’oiseau est en vol c’est un oiseau majestueux, nous le constatons au vers 6  « ces rois de l’azur » ; tandis que lorsqu’il est attrapé par l’équipage du bateau, il se trouvera forcé à ce poser et il nous est d’écrit comme un oiseau qu’il paraît ridicule, on le constate au vers 6 « maladroits et honteux », au vers 7 et 8 « laissent piteusement leurs grandes ailes blanches comme des avirons trainer à coté d’eux. », au vers 10 « qu’il est comique et laid ! » et au vers 12 « en boitant ».

Quand

On constate que l’aspect de l’oiseau n’est pas le même puisque lorsqu’il se trouve dans les airs l’albatros adhère une connotation positive, tandis que, quand il se situe sur le pont du bateau, l’albatros adhère une connotation négative. Nous pouvons néanmoins rajouter Baudelaire nous d’écrit l’attitude des marins face à l’hostilité ; les hommes pour rompre l’ennui qui les entoure s’amuse en attrapant ces vastes oiseaux des mers. L’albatros se trouve dominé par l’homme.

 

D’une part nous constatons que Baudelaire utilise le présent de l’indicatif dans le poème en alexandrins pour pouvoir nous d’écrire les actions réaliser par l’équipage du bateau et de l’albatros même. Nous nous rendons compte au vers 2 « prennent », au vers 3 « suivent », au vers 7 « laissent », au vers 11 « agace » et au vers  12 « mime ». Ce temps utiliser par l’auteur prendra une valeur descriptive.

Le poème est divisé en quatre strophes, dans la première strophe il nous est présenté l’oiseau en vol où nous le pouvons voir au vers 2 «  vastes oiseaux des mers » et au vers 3 « qui suivent, indolents compagnons de voyage » ; dans la deuxième strophe il est présent l’ironie pour nous présenter l’oiseau posé sur les planches, on le constate du vers 6 à 8 « que ces rois de l’azur, maladroits et honteux, laissent piteusement leurs grandes ailes blanches comme des avirons traîner à coté d’eux. » ; dans la troisième strophe on constate une série de phrases courtes exclamatives qui nous montre la souffrance de l’albatros, on se rend compte tout au long de la troisième strophe «  ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid ! L’une agace son bec avec brûle-gueule, l’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait ! » ; Et dans la dernière strophe on constate la comparaison que se fait Baudelaire avec l’oiseau, on le constate au vers 13 «  le poète est semblable au prince des nuées ».

On rajouter également à cette étude que  l’adverbe du vers 1 « souvent » marque la fréquence de l’action qui se réalise. Baudelaire nous

 

D’une autre part nous pouvons nous rendre compte que l’albatros est personnifié et que l’auteur du poème est comparé avec l’oiseau. La deuxième strophe comparent l’albatros à un roi d’azur (vers6 « que ces rois d’azur »), et à un voyageur ailé tombé du ciel (vers 5 « À peine les ont-ils déposé sur les planches »), aux vers 7 et 8 on peut voir une comparaison de ces ailes avec des avirons « laissent piteusement leurs grandes ailes blanches comme des avirons trainer à coté d’eux »

Dans le poème on peut constater l’apparition de métaphore, vers 4 « le navire glissant sur les gouffre amers », vers 13 « le Poète est semblable au prince des nuées » et au vers 16 « ses ailes de géant »

La comparaison entre l’oiseau et le poète permet de dégager la signification du poème, on peut arriver dire que le poète s’identifie avec l’albatros, une autre victime de la cruauté des hommes comme les hommes d’équipage. Le poète fait donc partie de la méchanceté  de la société à cause de l’agressivité des hommes qui se manifeste dans la société.

 

 

Pour conclure ont peut dire que le poète à la même place dans la société que l’albatros. L’auteur utilise ces figures de styles pour nous faire comprendre qu’il se sen dans la même position de l’oiseau et  lorsque l’oiseau vole, lui il se trouve aussi au dessus des hommes pour ses poèmes, mais quand l’oiseau se trouve sur terre, dans la foule,  c’est le centre des moqueries et l’oiseau comme l’auteur deviennent ridicule. On peut alors dire que ce poème écrit par Baudelaire nous montre bien qu’il faisait partie de la génération des poètes maudits puisqu’il n’était accepté par les gens de son époque.