Ce Poème est présent dans les documents complémentaires, pas en lecture analytique.

Commentaire la prose du transsibérien

Blaise Cendrars, de son vrai nom Fréderic Louis Saucer, écrivain français d’origine suisse, né le 1er Septembre 1887 et mort a Paris le 21 janvier 1967. A ses débuts il a utilisé les pseudonymes de Freddy Suasse Jack et Diogène.

En 1993 il publie ´´la prose du transsibérien´´ avec des compositions en couleurs de Sonia Delaunay. Dans ce 1er livre simultané le texte et l’image sont étroitement relie pour créer une émotion artistique nouvelle, qui sera à l’ origine d’une vive polémique.

Ce poème-tableau de 2 mètres de hauteur, présente sous formes de dépliant, est reconnu aujourd’hui comme contribution majeur à l’histoire du livre.

Ce poème compose de 400 vers libres avec absence de ponctuation se  présente comme le récit d’un jeune narrateur de 16 ans, un poète qui fait le voyage de Moscou a Kharbin en compagnie de Jehanne, ingérant  au fur et a mesure les noms des gares de Russie  qu’ils traversent. L’ensemble du poème est nourri de références propres à l’histoire de Cendrars qui transforme la prose du transiberien en une mythologie personnelle.

Apres avoir lu le poème nous allons voir pourquoi on peut parler d’un voyage qui mélange le monde de la fiction et celui de la réalité. Pour arriver à répondre à cette question  nous allons nous focaliser sur les axes suivants :

1-      Récit autobiographique

2-      Récit fictionnel

3-      Un voyage initiatique

Dans un premier temps on doit chercher sur la vie de l’auteur et savoir que para différents décisions de ses parents sur ses études Blaise Cendrars s’échappe avec 16 ans et va aller vers l’Asie accompagne d’un trafiquant, ils vont passer par l’Allemagne et par Moscou en plein révolution, ou ils vont prendre le transsibérien pour arriver a son destin.

On va rencontrer des indices spatio-temporels :

´´un vendredi matin´´®indice de temps

´´était en décembre´´®indice temps

´´qui se rendait à Kharbin´´®indice de lieu

Ces indicateurs non seulement nous aide à nous situer dans l’histoire mais aussi sert à montrer leur enthousiasme. Plus loin on peut remarquer que les marques de l’autobiographie s’exprime par une analogie avec le poème « je =auteur= personnage, je partis, je m’en souviens, je couchais etc. » ®utilisation de la première personne du singulier pour mélanger avec le ou et quand une idée de pas un narrateur quelconque sinon que ce qui nous raconte ce voyage est directement le poète. On remarque les temps du passe « nous avions, il m’avait, je croyais, j’étais »® temps du récit et les temps de répétition au présent « je m’en souviens, je m’en souviens »® temps de l’écriture doc on peut voir qu’il y a une distinction entre ces deux temps. On peut relationnel cette distinction du fait que Cendrars inventait son passe, il l’imaginait.

Puis on peut voir que l’auteur fait référence à la nouveauté pour commencer un nouveau voyage « il m’avait habille de neuf »® pronom personnel « il »  fait référence a un compagnon de voyage, on peut déduira de quelqu’un majeur qui a de l’argent pour prendre soin de lui c'est-à-dire le trafiquant.

L’accumulation de la ligne 35 a 37 propose une description cinématographique du train ou tout est en mouvement « et le sifflement de la vapeur, et le bruit eternel des roues en folie dans les ornières du ciel, les vitres sont grives ».

« J’était très heureux insouciant »® cet hyperbole nous montre son enthousiasme face à ce voyage et nous donne la sensation qu’il s’agit d’un  enfant absolument insouciant. Le mot « enfant » répète deux fois va le confirmer  car l’enfance ici va symboliser l’insouciance.

Le poète nous donne des indices pour constater qu’il fait mémoire a ce qu’il a vécu pendant son adolescence, un fait qui va l’accompagner toute sa vie, il nous fait, a nous lecteurs un parcours par sa mémoire et sur son voyage initiatique qui va le changer. Il va devenir un homme adulte, aussi on peut le prendre comme son voyage de vie.

Mais aussi sur un deuxième temps on peut trouver un voyage onirique qi se mélange avec le voyage réel par exemple :

« kharbine, Pfrozheim, l’Oural… »→le poète cite et fait référence a des lieux exotiques qu’il a parcouru.

« J’étais très heureuse de pouvoir jouer avec le browning nickèle qu’il m’avait aussi donné »→poète utilise de nouveau un pronom personnel « il » pour faire référence a son compagnon. Et va laisser en évidence son esprit d’enfant et le fait qu’il rêve d’être un aventurier. Aussi il exprime le même rêve d’aventurier avec : « je croyais jouer au brigand» et une série d’intertextualité aux vers 15 a 20.

Ensuite on peut voir que l’auteur fait référence au paradis artificiel de Baudelaire « et les fideles du terrible vieux de la montagne » il fait référence aux Shashi c’est une aventure intérieure, il visite le continent a l’intérieur de soi a partir de la drogue. Cendrars n’a pas seulement fait un voyage externe mais aussi avec la drogue qu’il prenait il faisait aussi un voyage interne et beaucoup de ces livres ils l’ont écrit sous l’effet de la drogue. Mais plus en avance sur le poème on commence à se réveiller avec le poète « et pourtant, pourtant j’étais triste comme un enfant »→ le poète veut recaquer avec cette répétition que quand il s’est réveiller du rêve, il n’était plus un enfant, il était devenu adulte. On peut voir aussi le changement de temps du poésie, au début on rencontre un poète enthousiaste mais en arrivant a la fin on voit un poète avec un regard adulte , avec de la nostalgie «  pas de nature » « ciel bas et les grands ombres des taciturnes », pour la première fois le poète fait référence a sa vie « et ma vie ne me tient pas plus chaud que ce châle ».Tout va commencer a se refroidir et le poète va faire des points sur la société et va commencer a faire des descriptions du train qui vont se complémenter avec son état d’esprit, froid et triste, avec des yeux éloignes de l’innocence et l’enthousiasme qui rêve a des aventures.

Pour finir on peut ajouter que ce poème s’agit d’un poème autobiographique, mais aussi d’un poème qui raconte un voyage initiatique du poète, qui raconte son voyage de vie, d’un enfant plein d’enthousiasme et de rêves a un adulte froid et triste, un voyage qui va marquer au poète toute sa vie.