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Laura Moreno, Alonso Zamorano, Ignacio Araneda

On va étudier la lettre LXXXI de Les Liaisons dangereuses, écrite par Pierre Choderlos de Laclos, écrivain français du XVIII ème siècle. Il a était militaire et c’est là où il commence à s’intéresser à la littérature. Il a était aussi franc-maçon, donc à la recherche d’un idéal humaniste. Son oeuvre Les Liaisons dangereuses est un roman épistolaire composé de 176 lettres, écrites par différents personnages. L’intrigue repose sur l’affrontement de deux libertins, le Vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil.

            Dans la lettre LXXXI Merteuil explique à Valmont comment elle est arrivée à être la femme quelle est maintenant. C’est une des lettres la plus importantes du roman, parce que Merteuil est complètement sincère avec Valmont. C’est à la moitié du roman qu’on comprend le caractère manipulateur et dominateur de Merteuil.

            Ce pour ça qu’on se demanderait en quoi cet autoportrait de Merteuil sert aussi à demander la condition de la femme du XVIII ème siècle.

            On va analyser premièrement le caractère libertin de Merteuil, deuxièmement le concept de masque crée par Merteuil, et enfin sa éducation personnelle.

 

 

            Merteuil va en contre des autres, elle commence à pas donner de l’importance aux commentaires des autres plutôt négatifs: l.5: “étourdie distraite”, “écoutant peu à la vérité les discours qu’on s’empressait de me tenir”. Elle prenait plus d’attention aux choses qu’elle ne devait pas faire, voire, ni parler: l.6:”Je recueillais avec soin ceux qu’on cherchait à me cacher”. On peut voir aussi une complicité entre Merteuil et Valmont: l.13:”Vous avez loué si souvent”, l.21:“Je vous ai vi quelquefois si étonné.

            Merteuil commence sa propre éducation, elle ne veux pas être comme les autres femmes de l’aristocratie, qui ne peuvent pas parler, ni bouger. Elles n’ont pas d’opinion. Merteuil ne veut pas être hypocrite comme elles, mais cette éducation la force à faire un masque, pour dissimuler et cacher des choses.

 

            Merteuil commence par observer, c’est sa première étape, sa deuxième étape est de dissimuler, par le regard et l’imitation. On peut voir un champ lexical de la dissimulation: l.16:”l’air de la sécurité”, l.18:”l’expression du plaisir”, l.9:”dissimuler”, l.31:”Je ne me montrai”. Il y a aussi une insistance sur le physique: l.15:”Ma figure”, l.30:”physionomie”, l.34: “L’expression des figures”.

Merteuil fini le dernier paragraphe en disant: “Et je ne me trouvais encore qu’aux premiers éléments de la science que je voulais acquérir”. Elle veux dire qu’elle va continuer a développer ce talent.

            On a déjà analysé deux aspects plutôt négatifs de Merteuil, le fait d’être libertine et son masque pour dissimuler. On va analyser l’éducation personnelle que doit commencer Merteuil.

 

            Merteuil commence une réflexion sur elle-même par le manque d’éducation que recevaient les filles du XVIII ème siècle. Au début dit qu’elle était obligée de garder silence et d’obéir: l.2:”J’étais vouée par état au silence et à l’inaction”, c’est une redondance pour mieux comprendre que son destin, et aussi des autres filles de l’épique était de ne pas bouger et de ne pas parler. Merteuil utilise des indices de temps: l.2:”fille encore”, l.38:”Je n’avais pas 15 ans”, l.22:”J’étais bien jeune encore”, ces indices sert à montrer que les filles sont corrompues très jeunes comme elle. Mais sert aussi pour montrer que Merteuil était très jeune quand elle s’est rendu compte de ce qu’elle voulait faire et de pas se laisser corrompre ou manipuler. Aussi Merteuil veut que Valmont comprenne qu’elle est comme ça depuis qu’elle est petite et que c’est pas à cause de lui ni des autres hommes.

Merteuil commence à s’en servir de des obligations pour observer et réfléchir, donc c’est une fille qui pense: l.3:”j’ai su en profiter pour observer et réfléchir”, de quoi prendre et quoi laisser. On peut trouver un champ lexical de l’éducation: l.8:”m’instruire”, “m’apprit”, pour nous rendre compte qu’elle a dû s’instruire à elle-même, pour apprendre aussi par sa compte. Aussi on trouve un champ lexical de succès: l.12:”j’obtins”, l.14:”premier succès”, l.35:”j’y gagnai”. Dans le quatrième paragraphe Merteuil dit: “Je n’avais à moi que ma pensé, et je m’indignais qu’on pût me la ravir ou me la surprendre contre ma volonté”, elle utilise des pronoms possessifs et parle a la première personne. Merteuil veux dire que c’est son éducation et qu’elle a travaillée dur pour l’avoir, et qu’elle va lutter pour elle.

            Cette liberté de son éducation s’oppose à la stricte surveillance sur son corps.

 

            On peut conclure que les femmes du XVIII ème siècle ne peuvent pas accéder à une éducation. Par cette manque d’éducation Merteuil commence une éducation faite par elle-même pour n’est pas être comme les autres, sans esprit critique, ni pensées, et cachées derrière son image. Mais l’éducation de Merteuil la force à créer un masque. Elle est victime de la société hypocrite et elle voulait être contrainte à cette hypocrisie.