Par Victoria, Fabiana, Fernando, Lukas, Francisco

L’auteur du texte à étudier est Émile Zola, écrivain du XIXe siècle appartenant su mouvement réaliste. Il se caractérise par montrer dans ses œuvres l’influence du milieu sur l’individu et la société qui est dans une époque de changement.

L’extrait à étudier fait partie du livre « L’Argent », écrit en 1891. Il nous présente un personnage, Aristide Saccard, avec une obsession par l’argent et qui cherche à tout moment s’enrichir après avoir été ruiné. Pour sa il crée la Banque Universelle et il joue avec la spéculation boursière. Ce personnage montre divers aspects de la société de cette époque.

Donc nous nous demandons en quoi le personnage d’Aristide Saccard est un miroir de la société du XIXe ?

L’examen du texte portera d’abord sur l’obsession du personnage envers son travail à la bourse, dans un deuxième temps on verra comment l’économie est comparée à une guerre, et finalement l’obsession du personnage.

 

 

Dès les premières lignes du extrait, on peut voir que le travail d’Aristide Saccard à la bourse est une de thématiques les plus importantes du texte, c’est son travail que domine et contrôle sa vie, en lui emportant finalement une obsession. Dès le début du texte on peut voir comment les jours de son travail à la bourse sont décrits, et on peut voir que chaque jour a sa propre démarche, tout comme une grande machine. « le 5 », « le 6 », à la ligne 3. Cette énumération et explication de la fonction des jours continuera tout au long du extrait : « le 9 », ligne 20.

Le narrateur utilise ainsi un vocabulaire économique dans tout le texte, qui nous prouve l’importance de l’économie et l’importance qu’ont les variations de la bourse dans sa vie : « achats considérables » ligne 2, « maison d’émission » ligne 35, « valeur de l’argent » ligne 45. Aussi il utilise le vocabulaire économique pour faire un critique aux grands entreprises en le décriant comme « louches » ligne 9, en critiquant son rapide croissement : « grandies comme des champignons monstrueux » lignes 9 et 10.

On a intérêt aussi au nom que l’auteur a choisi pour la banque de Saccard : la Banque Universelle. On peut déduire que le nom Universelle se doit à que toute la société se voit affecté avec ce nouveau changement et développement que l’économie de cette époque présente, en pleine Révolution Industrielle, où les entreprises, de la même manière que dans le texte, étaient en train de grandir très rapidement.

 

 

C’est son travail à la Banque Universelle qui l’amène à une obsession. Son travail est dans un changement permanent et il ne le pouvait pas contrôler « malgré ses efforts », ligne 3. On peut voir l’inconstance du travail qui amène à Aristide à une obsession, à la ligne 6 et 7 : « mouvement irrésistible qui l’entrainait peu à peu dans une chute lente ».

On met en relief la difficulté du travail : « chaque jour amena sa bataille », ligne 5. Et on peut identifier une progression dans l’intensité du travail : « Saccard qui ne dormait plus » ligne 12. À ce moment on peut voir que le texte a acquis certain rythme : plus fort est l’obsession du Saccard par son travail plus rapide seront les rythmes du texte. On peut voir ça dans : « peu à peu » ligne 7, « chute lente » ligne 7 et « pas à pas » ligne 15.

L’obsession amena à Saccard à une espèce de folie : il essaye de se convaincre qui est toujours possible croitre en gagnant de l’argent. On peut voir sa spéculation dans la phrase « vivait dans l’hallucination de sa victoire toujours possible ». Il est chaque fois plus sûr du bon résultat que son plan aura. : « Chef d’armée convaincu de l’excellence de son plan », ligne 14. Au fur et à mesure que les jours progressent Saccard se rend plus en plus soumis dans son rêve où il s’imagine comme « le roi de l’or, le maître du monde » ligne 44. Jusqu’à la ligne 45 que le personnage se ‘réveil‘ : « Quel rêve ! ». Dans la réalité il n’a pas d’argent, il l’exprime à travers la métaphore : « il n’y avait plus que des pions que l’on poussait sur l’échiquier » à la ligne 47. Il revient au rêve seulement « dans ses nuits d’insomnie » où il était « victorieux enfin au milieu des désastres », lignes 47 à 49. Le personnage d’Aristide Saccard n’est qu’une représentation des travailleurs de la bourse dans le monde industrielle qui est en train de surgir dans ce siècle.

 

 

Finalement on peut voir que le travail à la bourse n’est pas le seul élément du texte qui nous permet associer le personnage avec la société européen du XIXe, mais aussi on peut voir le champ lexical de la guerre présent au tout long du texte, qui montre la difficulté de son travail, pour survivre il doit gagner tous les jours les batailles présentées : « chaque jour amena sa bataille », lignes 4 et 5. On est dans une permanent comparaison entre son travail et la guerre : « chaque après-midi reprenait sa place de combat » ligne 12.

Saccard est présenté comme le « chef d’armée », ligne 14, et son argent sont ses soldats. Convaincu de son stratégie il se dirige avec son armée vers la chute : « sacrifiant ses derniers soldats » ligne 16.

L’auteur fait allusion aux personnages de guerre européens comme à la ligne 11 : « du règne », il s’agit du règne de Napoléon III qui a fini en 1870 par les conflits entre l’impérialisme et la démocratie. Donc on peut déduire que Zola à travers de la guerre fait allusion aux conflits européens de l’époque.

 

 

On constate donc, en fin d’analyse de cet extrait de « L’Argent », 1891, écrit par Émile Zola, que le personnage d’Aristide Saccard est un miroir de la société dû principalement à la comparaison de l’économie avec les guerres de l’époque, la représentation de nouvelles idées du monde industrielle qui est en train de surgir et avec comment les personnes réagissent à celles-ci, représentées à travers le personnage d’Aristide Saccard.

On peut néanmoins se demander si le personnage peut être aussi comparé avec autres personnages d’Émile Zola comme par exemple Octave Mouret, spéculateur du haut commerce dans le roman Au bonheur des Dames.