Loe Certano, Tomas Daneri

Fin de Partie

Samuel Beckett, écrivain de XXème siècle, évoque dans son œuvre Fin de Partie, un homme aveugle et paralytique appelé Hamm, qui habite dans une pièce grise avec quelques fenêtres, avec son serviteur Clov, et ses parents, enfermes dans des poubelles, qui ne seront pas présents durant cet extrait.

Cet extrait fais partis de la scène d’exposition ou en assisteras a une discutions entre Hamm et Clov qui nous présentent leur état d’âme, mais aucune information sur le contexte de l’œuvre, ou l’action qui se déroule, ne nous serons données.

C’est pour celas que nous nous demanderons en quoi cette scène d’exposition est paradoxale.

Pour répondre a celas, nous analyserons d’abord le cadre spatiotemporel, puis le registre de l’extrait et finalement les personnages.

 

Tout d’abord, en analyseras le cadre spatiotemporel. En fait, on peut voir que les indices de temps son très ambigus dans cet extrais, par exemple aux lignes 43-44 : « Quelle heure est-il ?(…) La même que d’habitude », on apprend que le temps pour les personnages n’est absolument pas important et qu’il a devenus juste une tribalité. Une autre preuve que le temps n’as pas d’importance est que Hamm se lève, puis parle, puis décide de se recoucher tout de suite, a la ligne 34 : « te lever et te coucher tout le cinq minutes ». Tout celas, lié au fait qu’il n’y a aucun indicateur de date ou époque fait que soit impossible de savoir a quel moment se déroule la scène d’exposition. Puis il y a le cas du lieu. Dans cet extrait on n’as aucune indication du lieu, sauf que c’est un endroit clos, petit et que c’est probablement une maison car il y a une cuisine : ligne 4-5 « je m’envois dans ma cuisine trois mètres sur trois mètres sur trois mètres ». La faible quantité d’objets peut avoir relation

avec un registre tragique et donne une sensation claustrophobe aux personnages et au public.

 

Apres avoir commente le cadre spatiotemporel, on parlera des registres présents dans cette œuvre. Le registre prédominant, on peut dire que c’est le tragique. En effet, les longues tirades des personnages dans lesquels ils font des commentaires complètement pessimistes : ligne 4 « l’impossible » ligne 7 »je regarderais le mur, en attendant qu’il me siffle » à la ligne 19-23. La phrase la plus importante pour déterminer le registre tragique est « Oh je veux bien (…) et plus on est vide », et en plus si on fait le lien avec les didascalies « un temps » et « bâillements », qui donnent un ritme pause et lent, ont pourrais dire que c’est la tragédie qui domine. Mais, on pourrait dire qu’il y a aussi un certain comique, principalement de répétition, comme « fini », « grains », « tas », « trois mètres » et durant toute l’œuvre la didascalie « un temps ». On peut aussi trouver une certaine ironie, surtout chez Clov « j’ai] à faire », c’est clairement une excuse pour ne pas rester avec Hamm et pour aller regarder son mur (comique de situation).

 

Finalement on analysera les personnages de cet extrait. On commencera par Hamm, qui semblerait être le maitre, il appelle Clov en lui sifflant par exemple. En fait, le manque de description est très étrange pour ce traité d’une scène d’exposition, mais sur Hamm on sait qu’il soufre, ligne 17 »peut-il y avoir misère plus haute que la mienne ?» et qu’il est aveugle : ligne 42 « il parait qu’ils sont tout blancs ». En plus, on déduit qu’il doit être handicape car il a besoin de Clov pour se coucher et se lever. Au delà de ca, on n’a aucune information qui pourrait nous indiquer qui est-il ou d’où il vient. Pour Clov celas est pire encore, on ne sait même pas comment il est habille. De même que pour Hamm, on ne sait ni qui il est, ni d’où il vient, mais on sait qu’il doit être inferieur socialement a Hamm, car celui-ci lui dit quoi faire « Prépare-moi, je vais me coucher ».

 

Grace a cet analyse des principales éléments d’une scène d’exposition (personnages, cadre spatiotemporel et registre) on a pu répondre a la problématique « En quoi cette scène d’exposition est paradoxale ?», en effet elle l’est car elle ne répond pas aux principales caractéristiques d’une scène d’exposition : elle ne présente pas les personnages, le cadre spatiotemporel n’est surtout pas clair et le registre est ambigu. On pourrait par la suite se demander quelle image de la condition humaine veut donner Beckett dans cette œuvre.