Carolina Escobar, Marie Meyer, Felipe Soto, Francisco Diaz

Commentaire extrait 6 de La Peste

Plan Detaillé:

                Nous sommes en présence de l’excipit de La Peste, publié en 1947 et écrit par Albert Camus, un écrivain, dramaturge, nouvelliste, philosophe né en Algérie et de nationalité française.   La Peste, représente l’occupation Allemande en France pendant la deuxième guerre mondiale où Camus a été un résistant très actif. Même s’il n’y a pas participé tant que combattant à la guerre, il a été actif comme un journaliste, ce qui lui a mis également en contact avec des situations terribles qui l’on inspiré a écrire La Peste.

Ce roman raconte la vie quotidienne des habitants d’Oran pendant une épidémie qui frappe la ville et la coupe du monde extérieur. Dans cet extrait, Rieux regarde les citoyens qui célèbrent la fin de la peste.

Nous verrons donc, en quoi cet excipit est étonnant. Pour y répondre à  cette question dans un premier temps nous analyserons la fin qui semble être heureuse, puis nous étudierons Rieux, un personnage qui ne partage pas cette joie et finalement nous verrons l’avertissement que cet extrait nous donne.

1.- La fin qui semble être heureuse :

 

Bruits

→Champs lexical de la joie : (l.11) → « sourde exclamation » → oxymore de silence et fête.

                                                        (l.14) → « cris qui redoublaient de force et de durée » → hyperbole

                                                        (l.26) → « cris d’allégresse » → hyperbole

                                                        (l.15) → « gerbes multicolores » → hyperbole

                                                        (l.27) → « foule en joie » → antithèse de la fête de la fin de la peste

 

→ Pendant la célébration :   (l.10) → «réjouissances officielles »  → antithèse qui montre la fin de   la peste, c’est-à-dire fin de l’occupation allemande.

                                                         (l.6) → « mais cette nuit était celle de la délivrance, et non celle de la révolte » → ici nous pouvons voir que le peuple est libre, donc c’est l’allégresse de la libération de la France.

 

Donc ici nous pouvons voir que tout va finir bien, la peste est apparemment finie, raison de la joie du peuple.

Maintenant nous analyserons le personnage qui ne partage pas cette joie.

 

 

2.- Un personnage qui ne partage pas la joie

 

Rieux : Mélancolique, il compare cette nuit d’allégresse avec celle qu’il ‘était venu avec Tarrou. (l.2-3) → « cette nuit n’était pas si différente de celle où Tarrou et lui étaient venus »  → analepse qui nous montre le souvenir. Il est écrit au plus que parfait.(l.3-4) → « la mer était plus bruyante qu’alors » 

Au lieu de fêter, Rieux pense aux pestiférées : (l.11-12) → « Cottard, Tarrou, ceux et celle que Rieux avait aimés et perdus, tous, morts ou coupables, étaient oubliés » → Analepse

Nous pouvons voir à la ligne 7 que Rieux est le narrateur→ « Rieux décida alors de rédiger le récit qui s’achève ici » → Narration particulière à la troisième personne du singulier, c’est possible d’observer une espece de recul qui peut signifier une narration plus objectif.

Rieux est solitaire, seul dans la terrasse :

(l.1) → « Rieux montait déjà l’escalier »                                                                            

(l.3) → « sur cette terrasse »                                                                       

(l.5)→ « la rumeur de la ville, cependant, battait toujours le pied des terrasses » → ici nous pouvons voir qu’il est éloigne.

Rieux sait que la peste peut revenir→ (l.21) → « mais il savait que cette chronique ne pouvait pas être celle de la victoire définitive »  chronique que veut dire un journal que l’on tient fur à mesure.

 

Donc Rieux, ne partage pas les mêmes pensées que le reste des habitants de cette cité. Nous pouvons voir ici qu’il n’est pas du tout content.

Donc nous analyserons l’avertissement que cet extrait nous donne.

 

3.- Avertissement que cet extrait nous donne

 

Rieux annonce que la peste peut revenir :

(l.21) → « ne pouvait pas être celle de la victoire définitive »                                                           

(l.27) → « cette allégresse était toujours menacée »                                                                              

(l.28) → « la peste ne meurt ni ne disparaît jamais »                                                         

(l.28-29) → « peut rester pendant des dizaines d’années endormi » → personnification de la peste que représente, avec les citations précédentes, que les allemands peuvent revenir à n’importe lequel moment, dans le contexte de l’occupation Allemande en France.

Rieux approfondis sa position adverse avec quelques caractéristiques de l'épidémie et présente l’avertissement d’une manière très claire, c’est que la peste ne disparaît d’une maniéré très facile. Cette section aussi peut représenter la fin de l’occupation Allemande pendant les années 40.

 

Conclusion

En conclusion, nous pouvons dire que grâce à l’étude de cette fin qui semble heureuse mais ne l’est pas vraiment, à l’étude du personnage principal et de l’avertissement, on dit que cet extrait forme un apologue d’une manière étonnante. Le personnage est  toujours  opposé face au comportement du peuple, d'après la seconde partie il n’évoque pas la joie et pense toujours aux événements passés mais dans la dernière partie il pense au futur, que cette situation peut se répéter, c’est possible de dire que le message que Rieux transmets c’est de rester toujours attentif puisque on n’est jamais sur. En ouverture, c’est très possible de réaliser une comparaison avec l’occupation Allemande pendant la Seconde Guerre Mondiale qui commence le 22 Juin 1940 et puis la libération en Juin 1944. La peste qui attaque la ville symbolise le régime Nazi, commandé par Adolf Hitler. C’est possible de dire que c’est une occupation qui intoxique la France et empêche l’avancement socio-économique dans l’époque. En plus, aujourd’hui c’est possible de faire une analogie avec l'état politique de la France et l’Europe en général avec un avancement rapide des partis politiques de droite.