Commentaire réalisé par Josefa Undurraga, Gabriel Olivares, Josefina Heller,  Catalina Vasquez et Catalina Cardenas.

Illusions perdues

 


        

Nous sommes en présence d’un extrait de la deuxième partie des Illusions perdues, roman écrit par Honoré De Balzac, au XIXe  siècle. L’auteur est  né  à Tours, France en 1799 et mort à Paris en 1850. Il est un écrivain français de plusieurs genres qui a écrit l'une des plus importantes œuvres romanesques de la littérature française, La Comédie humaine.

Illusions perdues est un roman réaliste qui raconte l’échec de Lucien de Rubempré, jeune provincial qui part à Paris pour chercher la gloire littéraire, et qui tout au long du récit, perd ses illusions. Il est publié en trois parties entre 1837 et 1843 : Les Deux poètes, Un grand homme de province à Paris et Ève et David. C’est un roman dédié à Victor Hugo, qui fait partie de La Comédie humaine, œuvre dans laquelle l’auteur veut montrer la société du XIX, explorant les différents groupes sociaux et les rouages, afin de servir de référence aux générations futures. Plus précisément, l’écrit appartient aux Scènes de la vie de province.

         L’extrait que nous avons à commenter, se situe au début du récit et raconte la première  fois où Lucien et Mme de Bargeton, sa protectrice et maîtresse, vont au théâtre après leur arrivée à Paris. Le narrateur raconte les confusions que les deux personnages  se posent sur leurs vies en Province, qui portent à la fin de cette relation amoureuse.

Sachant que l’œuvre raconte la perte des illusions de Lucien,  nous pouvons nous demander, en quoi cet extrait présente l’une de ses  premières illusions perdues.

Pour y répondre, nous parlerons d’abord de la dégradation des regards des personnages et puis de l’influence de la société parisienne sur cette dégradation.

 

I-            Dégradation des regards des personnages

a)  Portrait de Lucien

 

Paratexte à « jeune homme idéalement beau » (hyperbole)

Portrait dégradé (point de vue de Mme de Bargeton) :

                                   (l.18)à « étrange beauté » (adjectif qualificatif de beauté)

                                           à « pauvre poète qui n’avait point de tournure ».(adjectif épithète)

 

b)  Portrait de Mme de Bargeton

 

(l.15)à Province était jolie (adjectif qualificatif de beauté )

(l.15)à Paris, n’obtenait pas la moindre attention   

 

Après l’étude de la dégradation des personnages, nous allons voir l’influence que la société a sur cette dégradation.

 

 

II-          Influence de Paris sur cette dégradation

a)  Mme de Bargeton vue par Lucien

 

(l.5)à « la société prenait d’autres proportions » : confusions de Lucien prenaient forme 

 

Champs lexical comparaison pour comparer Mme de Bargeton et les parisiennes

(l.6)à « lui fit remarquer »                                                                                                     (l.9)à « comparée » (comparaison)

             (l.16)à « comparaison » (comparaison)

                                                                               

Parisiennes : (l.5)à « jolies », (adjectif qualificatif de beauté)

                      (l.10)à « délicates inventions » (métaphore) cheveux

Admiration Paris   (l.5) « jolies Parisiennes »,(adjectif qualificatif de beauté )

                               (.1-2) « Le plaisir qu’éprouvait Lucien(…) à Paris » (exagération)

                        

 

Mme de Bargeton :

                 (l.7-8)à « ni les étoffes, ni les façons, ni les couleurs n’étaient de mode »(anaphore) 

                             

            (l.5-6)à « la coiffure qui lui séduisait (…) lui parut d’un gout affreux »

= regard de Lucien après avoir vue les Parisiennes

 

Critique province (l.3-5)à « Répudiation, […] vie de province »,

                               (l.16) à« En province il n’y a ni choix ni comparaison à faire »

 

Cella est expliquée : proverbe (l.15)à « Dans le royaume […] sont rois » (proverbe)

 

 

b)  Lucien vue par Mme de Bargeton

 

(l.16-17)à « la comparaison  (…) entre lui et Châtelet » (comparaison)

(l.20)à « le rendait prodigieusement ridicule (…) gens du balcon »

 

 

(l.8-10) « La coiffure qui le séduisait à Angoulême lui parut d’un gout affreux comparée aux délicates inventions par le quelles se recommandait chaque femme »

 

 

Au terme de cette étude, nous pouvons conclure que dans ce passage Lucien perd sa première illusion : c’est la fin de cette relation amoureuse. Les deux personnages, après l’arrivée en ville, ont des différentes pensées  à celles qu’ils avaient en province. La société influence le regard qu’ils portent l’un sur l’autre ce qui porte à la fin de cette relation amoureuse, donc à la première illusion perdue. Aussi on voit la désillusion qui a Lucien par rapport a Mme. Bargeton, donc on pourrait aussi parler de la rencontre amoureuse entre Lucien et Mme. Bargeton après la désillusion.