Commentaire réalisé par Pablo Février avec une problématique sur le tragique

Pablo Février                                                            Commentaire : Phèdre                                                              19/07/2015

 

Phèdre (1677) est une tragédie de Jean Racine, dramaturge, historiographe du Roi du 17ème siècle. Phèdre  est une tragédie racinienne : les passions et les sentiments sont très importants, ce sont eux qui condamnent les personnages. Ainsi, cette tragédies raconte l’histoire de Phèdre qui tombé amoureuse d’Hippolyte, le fils de son mari, Thésée. Hippolyte quant à lui est amoureux d’Aricie, une princesse étrangère rendu à l’esclavage après que Thésée ait vaincu son peuple. Dans cet extrait, nous somme au début de l’œuvre, il correspond encore à la scène d’exposition. Thésée a disparu depuis déjà six mois et Hippolyte veut partir à sa recherche. Dans cet extrait (acte 1 scène 3) c’est la première fois que l’on voit Phèdre, qui est sous l’emprise d’un mal inconnu. Œnone, sa nourrice et servante est avec elle, et elle va la faire avouer son amour pour Hippolyte. Ceci va sceller le sort des personnages

Nous allons donc nous demander en quoi cette scène s’inscrit dans le registre tragique de la pièce ?

Pour répondre à la question, nous étudierons la passion des personnages, une justice divine puis le rôle de la servante détourné

Nous allons donc, pour commencer, étudier le rôle d’Œnone. Phèdre est plutôt familière avec elle : l.1, 6,23... « tu » qui est la seconde personne du singulier, on l’utilise généralement pour des amis, mais Œnone n’est pas aussi familière, elle est plutôt respectueuse de sa maîtresse : l.3 « vous » qui est la seconde personne du pluriel qui est utilisé pour montrer son respect ou parler à une personne moins familière, on retrouve de nombreux verbes conjugués à cette personne par exemple : l.7 « Parlez ». De plus, on retrouve l.3, 12 en apposition « Madame ». De la l.3 à 5, Œnone rappelle l’amour qu’elle a pour sa maîtresse à cette dernière : on retrouve «  Madame » en apposition, l’expression « au nom des

 pleurs »  est une personnification des pleurs : les pleurs deviennent quelqu’un de suffisamment important comme pour devenir un argument. On retrouve aussi dans ces lignes des hyperboles : « vos faibles genoux », « Délivrez mon esprit » et « funeste doute ». Œnone pose aussi beaucoup de question  car on retrouve nombreux point d’interrogation l.16, 17, 20, 22, 24. Ces éléments permettent à Œnone  de mettre en valeur sa dévotion  vis-à-vis de Phèdre mais aussi de la convaincre à avouer son secret ce qu’elle fera l.27,28 avec les deux périphrases : « Tu connais ce fils de l'Amazone,

Ce prince si longtemps par moi-même opprimé. ». Mais Œnone  ne fait pas qu’essayer de faire avouer sa maîtresse, elle la conseille aussi : on retrouve des verbes à la forme injonctive : l.5, 7, 9, 12 qui ont une propriété de conseil et d’avertissement.  On voit bien qu’ Œnone  n’est plus juste une servante sinon une confidente, elle conseille Phèdre et écoute ses secrets. Mais c’est cet aveu qui plonge la pièce dans le tragique, ainsi, quand Œnone   découvre le secret, elle est totalement outragée. C’est cette passion que nous allons étudier maintenant.

 

On va maintenant voir les passions chez les personnages. Chez Racine, les personnages tragiques sont envahis par leurs passions et ce sont elles qui le conduisent à leur perte. On a, dès la deuxième ligne une répétition de « mourrai » qui montre la démesure de des passions ressentie par Phèdre. On trouve ensuite la plainte d’Œnone, l.3 à 5 : les hyperboles, la personnalisation des pleurs montre la profonde tristesse d’Œnone vis-à-vis de Phèdre qu’elle voit mourir. On a l.10  un champ lexical des émotions : « haine »,  « fatale colère »,  « amour ». On retrouve aussi  l.10 la personnalisation de Vénus qui est la déesse de la passion amoureuse ce qui montre l’emprise de l’amour sur Phèdre. A la l.11, on retrouve une métaphore : « égarements » qui compare l’amour a une certaine folie. A la l.11 et l.14 on a une répétition d’ « amour » et l.10 et l.18 répétition de « Vénus », ces deux répétitions montrent encore une fois la folie amoureuse que ressent Phèdre. On voit a la l.24, « tremble » et « frissonne », qui sont des verbes conjugués a la première personne du singulier, qui sont généralement utilisé pour décrire la peur, l’horreur, le froid et non pas l’amour, ce sont donc des hyperboles pour montrer la passion folle de Phèdre. On voit une répétition de « J’aime » l.24, 25 qui montre le montre aussi. On voit dans l’aveu l.27, 28 une grande folie, ainsi, Phèdre ne nomme pas Hippolyte mais le déclare grâce à une périphrase, ceci montre la peur de la passion car celle-ci est trop grande. Œnone après avoir appris le secret  de Phèdre est épouvanté : avec l’hyperbole l.31 « tout mon sang dans mes veines se glace ». A partir de la l.7 jusqu'à la l.15, Phèdre ne va cesser d’utiliser des phrases exclamative ce qui montre des sentiments forts et incontrôlables. On constate après l’aveu de Phèdre à propos d’Hippolyte, donc à partir de la l.29 qu’Œnone ne va utiliser que des phrases exclamatives. . On voit que les phrase des personnages sont très courtes : par exemple l.10 « Ô haine de Vénus ! Ô fatale colère ! » ou l.32 « Ô désespoir ! Ô crime ! Ô déplorable race ! » ce qui montre une accélération du rythme, donc une non maîtrise de ce que l’on dit donc la non maîtrise des passions. De plus, on retrouve une accélération du rythme entre la l.12 et 13, l.16 et 17, puis l.18 et 19 avec des enjambements de vers.

On retrouve donc dans cet extrait des personnages classique de Racine : ils sont dominés par leurs passions, surtout Phèdre qui est dominé par un amour fou mais aussi criminel ce qui ne fait qu’augmenter le dilemme tragique et donc la folie. Œnone quant à elle est folle de tristesse pour sa maîtresse malade. Ces passions très présentes sont celles qui vont faire en partie avouer Phèdre et donner vie à la tragédie. Pour celle-ci, le malheur a une origine que nous étudierons maintenant.

 

Pour Phèdre et Œnone, l’origine de leurs malheurs est claire : ce sont les dieux qui sont appelés plusieurs fois : l.8 « ciel », « Vénus » l.10 et 18, l.29 « Grands Dieux », l.30  « Juste ciel ». On retrouve aussi des répétitions de « ô » qui est une interjection servant souvent à invoquer ou interpeller les dieux l.10 pour Phèdre et l.32 pour Œnone. On voit l.31 à 34 le champ lexical de l’infortune et du malheur : « désespoir », « crime », « déplorable » etc... Or, ce malheur est lié au divin avec ce « ô », on a donc affaire a une sorte de justice divine. Ainsi, l.1 Phèdre qualifie son amour de « crime » mais le suit par une périphrase de la malédiction divine : « le sort qui m’accable », ainsi, Phèdre voit dans son malheur une origine divine. Puis de la l.10 à l.19, Phèdre rappelle que cette malédiction s‘est produite pour  toute sa famille : ainsi, on a l.11 « Dans quels égarement l’amour jeta ma mère ! », on a une personnification de l’amour  qui « jette » la mère de Phèdre ce qui montre le contrôle qu’a l’amour sur celle-ci, de plus « égarement » est une métaphore de la folie. On voit l.14 en apposition, « ma sœur », ainsi, la sœur de Phèdre a aussi été victime de l’amour. On peut dans la périphrase dénonçant Hippolyte l.27, 28 et l’incapacité de prononcer le nom une malédiction. Puis on voit que la dernière tirade d’Œnone est composé que de petite phrase nominale, ceci met en valeur ce qui est dit dans ces petites phrases ce qui augmente la fatalité et l’injustice. On voit aussi tout le long du texte le champ lexical du crime et de a mort : l.1  « crime », l.2 « coupable » et  « mourrai », l.16  « mortel », l.23 « horreurs », l.33 « malheureux ».

 

La justice divine ou  injustice divine nous montre ici la fatalité de la situation, ainsi, Phèdre ne peut pas contrôler sa passion car elle est déjà trop grande mais aussi car ce sont les dieux qui l’ont mis en elle. Cette passion est une malédiction divine qu’a reçue toute sa famille elle est donc inévitable. Œnone qui est très triste pour sa maîtresse,  joue un rôle de confidente, faisant que Phèdre avoue son crime et amour pour Hippolyte mais ceci va sceller le tragique car déjà, Œnone implore le ciel pour les sauver : rien d’autre ne pourra le faire. D’ailleurs ce sont aussi ces passions qui vont guider les personnages vers leurs perditions et leurs morts : la forte présence de celle-ci et la démesure des sentiments nous montre l’absence de contrôle chez les personnages. On peut donc dire que cet extrait appartient au registre tragique de la pièce et que c’est cet extrait qui va aussi le déclencher avec cette grande présence de la mort.

Racine s’est spécialisé dans les tragédies où les personnages sont obnubilés par leurs par leurs passions, on peut ainsi citer Andromaque où Oreste va jusqu'à tuer un homme par amour, celle-ci prend peur, se rend compte de son erreur et se suicide sur le corps de son bien aimé rendant  Oreste fou de chagrin, de jalousie.

Pablo Février                                                            Commentaire : Phèdre                                                              19/07/2015

 

Phèdre (1677) est une tragédie de Jean Racine, dramaturge, historiographe du Roi du 17ème siècle. Phèdre  est une tragédie racinienne : les passions et les sentiments sont très importants, ce sont eux qui condamnent les personnages. Ainsi, cette tragédies raconte l’histoire de Phèdre qui tombé amoureuse d’Hippolyte, le fils de son mari, Thésée. Hippolyte quant à lui est amoureux d’Aricie, une princesse étrangère rendu à l’esclavage après que Thésée ait vaincu son peuple. Dans cet extrait, nous somme au début de l’œuvre, il correspond encore à la scène d’exposition. Thésée a disparu depuis déjà six mois et Hippolyte veut partir à sa recherche. Dans cet extrait (acte 1 scène 3) c’est la première fois que l’on voit Phèdre, qui est sous l’emprise d’un mal inconnu. Œnone, sa nourrice et servante est avec elle, et elle va la faire avouer son amour pour Hippolyte. Ceci va sceller le sort des personnages

Nous allons donc nous demander en quoi cette scène s’inscrit dans le registre tragique de la pièce ?

Pour répondre à la question, nous étudierons la passion des personnages, une justice divine puis le rôle de la servante détourné

Nous allons donc, pour commencer, étudier le rôle d’Œnone. Phèdre est plutôt familière avec elle : l.1, 6,23... « tu » qui est la seconde personne du singulier, on l’utilise généralement pour des amis, mais Œnone n’est pas aussi familière, elle est plutôt respectueuse de sa maîtresse : l.3 « vous » qui est la seconde personne du pluriel qui est utilisé pour montrer son respect ou parler à une personne moins familière, on retrouve de nombreux verbes conjugués à cette personne par exemple : l.7 « Parlez ». De plus, on retrouve l.3, 12 en apposition « Madame ». De la l.3 à 5, Œnone rappelle l’amour qu’elle a pour sa maîtresse à cette dernière : on retrouve «  Madame » en apposition, l’expression « au nom des

 pleurs »  est une personnification des pleurs : les pleurs deviennent quelqu’un de suffisamment important comme pour devenir un argument. On retrouve aussi dans ces lignes des hyperboles : « vos faibles genoux », « Délivrez mon esprit » et « funeste doute ». Œnone pose aussi beaucoup de question  car on retrouve nombreux point d’interrogation l.16, 17, 20, 22, 24. Ces éléments permettent à Œnone  de mettre en valeur sa dévotion  vis-à-vis de Phèdre mais aussi de la convaincre à avouer son secret ce qu’elle fera l.27,28 avec les deux périphrases : « Tu connais ce fils de l'Amazone,

Ce prince si longtemps par moi-même opprimé. ». Mais Œnone  ne fait pas qu’essayer de faire avouer sa maîtresse, elle la conseille aussi : on retrouve des verbes à la forme injonctive : l.5, 7, 9, 12 qui ont une propriété de conseil et d’avertissement.  On voit bien qu’ Œnone  n’est plus juste une servante sinon une confidente, elle conseille Phèdre et écoute ses secrets. Mais c’est cet aveu qui plonge la pièce dans le tragique, ainsi, quand Œnone   découvre le secret, elle est totalement outragée. C’est cette passion que nous allons étudier maintenant.

 

On va maintenant voir les passions chez les personnages. Chez Racine, les personnages tragiques sont envahis par leurs passions et ce sont elles qui le conduisent à leur perte. On a, dès la deuxième ligne une répétition de « mourrai » qui montre la démesure de des passions ressentie par Phèdre. On trouve ensuite la plainte d’Œnone, l.3 à 5 : les hyperboles, la personnalisation des pleurs montre la profonde tristesse d’Œnone vis-à-vis de Phèdre qu’elle voit mourir. On a l.10  un champ lexical des émotions : « haine »,  « fatale colère »,  « amour ». On retrouve aussi  l.10 la personnalisation de Vénus qui est la déesse de la passion amoureuse ce qui montre l’emprise de l’amour sur Phèdre. A la l.11, on retrouve une métaphore : « égarements » qui compare l’amour a une certaine folie. A la l.11 et l.14 on a une répétition d’ « amour » et l.10 et l.18 répétition de « Vénus », ces deux répétitions montrent encore une fois la folie amoureuse que ressent Phèdre. On voit a la l.24, « tremble » et « frissonne », qui sont des verbes conjugués a la première personne du singulier, qui sont généralement utilisé pour décrire la peur, l’horreur, le froid et non pas l’amour, ce sont donc des hyperboles pour montrer la passion folle de Phèdre. On voit une répétition de « J’aime » l.24, 25 qui montre le montre aussi. On voit dans l’aveu l.27, 28 une grande folie, ainsi, Phèdre ne nomme pas Hippolyte mais le déclare grâce à une périphrase, ceci montre la peur de la passion car celle-ci est trop grande. Œnone après avoir appris le secret  de Phèdre est épouvanté : avec l’hyperbole l.31 « tout mon sang dans mes veines se glace ». A partir de la l.7 jusqu'à la l.15, Phèdre ne va cesser d’utiliser des phrases exclamative ce qui montre des sentiments forts et incontrôlables. On constate après l’aveu de Phèdre à propos d’Hippolyte, donc à partir de la l.29 qu’Œnone ne va utiliser que des phrases exclamatives. . On voit que les phrase des personnages sont très courtes : par exemple l.10 « Ô haine de Vénus ! Ô fatale colère ! » ou l.32 « Ô désespoir ! Ô crime ! Ô déplorable race ! » ce qui montre une accélération du rythme, donc une non maîtrise de ce que l’on dit donc la non maîtrise des passions. De plus, on retrouve une accélération du rythme entre la l.12 et 13, l.16 et 17, puis l.18 et 19 avec des enjambements de vers.

On retrouve donc dans cet extrait des personnages classique de Racine : ils sont dominés par leurs passions, surtout Phèdre qui est dominé par un amour fou mais aussi criminel ce qui ne fait qu’augmenter le dilemme tragique et donc la folie. Œnone quant à elle est folle de tristesse pour sa maîtresse malade. Ces passions très présentes sont celles qui vont faire en partie avouer Phèdre et donner vie à la tragédie. Pour celle-ci, le malheur a une origine que nous étudierons maintenant.

 

Pour Phèdre et Œnone, l’origine de leurs malheurs est claire : ce sont les dieux qui sont appelés plusieurs fois : l.8 « ciel », « Vénus » l.10 et 18, l.29 « Grands Dieux », l.30  « Juste ciel ». On retrouve aussi des répétitions de « ô » qui est une interjection servant souvent à invoquer ou interpeller les dieux l.10 pour Phèdre et l.32 pour Œnone. On voit l.31 à 34 le champ lexical de l’infortune et du malheur : « désespoir », « crime », « déplorable » etc... Or, ce malheur est lié au divin avec ce « ô », on a donc affaire a une sorte de justice divine. Ainsi, l.1 Phèdre qualifie son amour de « crime » mais le suit par une périphrase de la malédiction divine : « le sort qui m’accable », ainsi, Phèdre voit dans son malheur une origine divine. Puis de la l.10 à l.19, Phèdre rappelle que cette malédiction s‘est produite pour  toute sa famille : ainsi, on a l.11 « Dans quels égarement l’amour jeta ma mère ! », on a une personnification de l’amour  qui « jette » la mère de Phèdre ce qui montre le contrôle qu’a l’amour sur celle-ci, de plus « égarement » est une métaphore de la folie. On voit l.14 en apposition, « ma sœur », ainsi, la sœur de Phèdre a aussi été victime de l’amour. On peut dans la périphrase dénonçant Hippolyte l.27, 28 et l’incapacité de prononcer le nom une malédiction. Puis on voit que la dernière tirade d’Œnone est composé que de petite phrase nominale, ceci met en valeur ce qui est dit dans ces petites phrases ce qui augmente la fatalité et l’injustice. On voit aussi tout le long du texte le champ lexical du crime et de a mort : l.1  « crime », l.2 « coupable » et  « mourrai », l.16  « mortel », l.23 « horreurs », l.33 « malheureux ».

 

La justice divine ou  injustice divine nous montre ici la fatalité de la situation, ainsi, Phèdre ne peut pas contrôler sa passion car elle est déjà trop grande mais aussi car ce sont les dieux qui l’ont mis en elle. Cette passion est une malédiction divine qu’a reçue toute sa famille elle est donc inévitable. Œnone qui est très triste pour sa maîtresse,  joue un rôle de confidente, faisant que Phèdre avoue son crime et amour pour Hippolyte mais ceci va sceller le tragique car déjà, Œnone implore le ciel pour les sauver : rien d’autre ne pourra le faire. D’ailleurs ce sont aussi ces passions qui vont guider les personnages vers leurs perditions et leurs morts : la forte présence de celle-ci et la démesure des sentiments nous montre l’absence de contrôle chez les personnages. On peut donc dire que cet extrait appartient au registre tragique de la pièce et que c’est cet extrait qui va aussi le déclencher avec cette grande présence de la mort.

Racine s’est spécialisé dans les tragédies où les personnages sont obnubilés par leurs par leurs passions, on peut ainsi citer Andromaque où Oreste va jusqu'à tuer un homme par amour, celle-ci prend peur, se rend compte de son erreur et se suicide sur le corps de son bien aimé rendant  Oreste fou de chagrin, de jalousie.