Commentaire réalisé par des élèves du lycée Touchard - Le Mans 2009

p237-238 [Quelques heures après... à cette résurrection]

        Albert Camus a publié la Peste en 1947. Il a vécu entre 1913 et 1960, d'origine Alsacienne il grandit en Algérie, après son bac il souffre d'une maladie grave la tuberculose qui  l'empêche de poursuivre ses études.Il effectue plusieurs voyage entre La France et l'Algérie pour sa carrière. En 1943, il entre dans le mouvement de résistance "Combat" et à la libération en 1945 il devient rédacteur en chef du journal Combat. Il devient Prix Nobel en 1957 puis meurt dans un accident de voiture en 1960. Ce roman évoque L'histoire d'une ville : Oran qui se situe en Algérie. Cette ville se voit contrainte de fermer ses portes du fait de l'arrivée de la peste à travers les rats. Tout au long du récit s'organise un terrible combat entre Rieux, le médecin combattif, Grand le simple employé de mairie, le mystérieux Tarrou et cette terrible maladie. Le passage se situe au moment où Grand est pris par la peste et il combat cette maladie à laide de Rieux, son amis .
On observe ici le début de la fin signifiant le commencement du retrait de la maladie; Grand, simple personnage, devient ici le premier à résister à cette terrible maladie, il devient alors un élément de résolution indispensable au dénouement du récit, comment Albert Camus le met-il ici en valeur ?
Il faudra d'abord préciser comment est caractériser Grand avant d'analyser sa guérison contre la maladie.

Grand est caractérisé comme le parfait anti-héros, on le voit à travers une progression de l'idée similaire au cycles.
On retrouve dans la première partie du texte une énumération de participes passé "recopiée, remaniée, enrichie ou appauvrie " soulignant que l'on retrouve la même chose avec très peu de changement.On souligne aussi l'idée de continuation à travers l'expression "sans arrêt". On relève "même", utilisé comme adjectif pour "phrase" cela accentue l'idée de similarité que l'on retrouve avec cet adjectif. Grand peut être comparé à cette phrase peu différente à chaque fois, suggérant l'idée de tous pareil  tous différent. L'utilisation De "seulement" et "cout" ne traduisent ainsi aucun caractère exceptionnel.
Avec l'utilisation de "je recommencerai", on peut déduire qu'il existe un cycle qui recommence à chaque fois. Les Habitudes que l'on retrouve avec l'utilisation des imparfaits "comportait", " parcourait", " traduisent" encore ce cycle qui devient habituelle. L'idée d'un cycle identique est ensuite exprimé par l'adverbe "indéfiniment".
Cette Accentuation de l'idée de cycle tout au long du texte fait donc percevoir Grand à travers la phrase de son manuscrit comme un personnage comme les autres, il n'a rien de héroïque, et devient ainsi le parfait anti-héros.

Tout au long de l'extrait, on constate une évolution de la santé de Grand, Il est d'abord malade puis guérit.
Au début de l'extrait on retrouve Grand gravement malade, il est atteint de la peste cela est symbolisé par le champ lexical de la maladie ( "malade", "lit", "sérum", "fièvre", "couverture" ). Cependant certaines expressions nous font percevoir que Grand ne va pas périr le narrateur utilise "presque" et "demi-dressé" afin de nous faire comprendre que Grand n'est pas mort. Aprés on retrouve une identification Grand à travers  son manuscrit " manuscrit de Grand", ce livre est ensuite jeté dans le feu on peut souligner le champ lexical du feu ( "brulez", "brulait", "chaleur", "réchauffe" ). Le feu qui est le symbole du phoenix qui renaît de ses cendres mis en valeur par le champ lexical de la renaissance ( "recommencerai", "retrouvèrent", "lendemain", "sauvé").

Cet extrait de La Peste met donc ici en valeur Grand en le banalisant, Camus ne lui instaure aucun caractère épique il est d'ailleurs simple employé de mairie puis ensuite en le faisant ressortir vainqueur de son combat contre la maladie encore invaincu dans le roman et qui a eu des conséquences terribles a son époque tuant beaucoup de monde.

 

                            Commentaire Réalisé 
par Desmaillet Maxime, Quentin Benjamin et Visine Dorian.