Notions Pages 324, 338, 348, 355, 356, 368, 384, 390, 391, 392, 404, 412, 419
Les Bonnes
Fin de Partie
Les Paravents
Les Justes Extraits 3 - Acte II
Le Naturalisme au théâtre ici
Texte très intéressant écrit par Emile Zola et qui permet d'avoir une vision historique assez précise de la façon dont était jouées les oeuvres de théâtre du XVII au XIX.
Comme il s'agit d'un texte assez long, intéressez-vous en priorité aux chapitres sur les comédiens, les costumes et les décors.
L'oeuvre en version PDF
En version epub pour votre téléphone ou votre tablette... Et non, je rigole même pas... ;-))
Sur le théâtre contemporain
Lecture d'un extrait de "Quelques indications", Les Paravents de Genet p 384-385 du manuel.
- On note l'importance des indications de mise en scène --> Le sens induit par la scénographie (décors, lumières, sons, musiques, costumes, objets) a autant d'importance que celui induit par le texte.
- Les Paravents et les maquillages exagérés, les masques sont là pour rappeler aux spectateurs qu'ils assistent à une représentation théâtrale.
- Cela limite les processus d'identification, donc d'empathie donc les emotions
- Cela augmente la distanciation du spectateur avec ce qu'il voit --> fait appel à son regard critique.
- On parle donc à l'intelligence du spectateur
- Par ailleurs, ces paravents confontés à des objets "réels" sont aussi là pour nous interroger sur ce qui est réel ou non. A l'image du tableau de Magritte La trahison des images, les paravents, clairement identifiables à un décors factice de théâtre ont sur scène une réalité supérieure aux objets "réels" sortis de leur contexte comme la borne kilométrique et servant d'élément de scénographie. Autrement dit, le paravent est un décors servant de décors tandis que la borne kilométrique n'est plus une borne kilométrique mais un des éléments de la scénographie "ceci n'est pas une borne kilométrique" comme "Ceci n'est pas une pipe"
- Enfin, maquillages et masques nous permettent de nous poser la question de l'identité. Ne sommes-nous pas, nous mêmes, porteurs de masques que nous changeons en fonction des personnes que nous rencontrons ? Quand sommes nous nous-mêmes ? Qui sommes nous vraiment ?